Elaborées par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard, les Doc News rassemblent de façon thématique les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé, réalisée à partir de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que du suivi de sites français et étrangers.
De périodicité bimensuelle, elles présentent les nouveautés sur la politique de santé selon les thématiques mentionnées ci-dessous :
Espace social européen, 29 juin 2015
Un mois après l'élection de son nouveau président, Pascal
Cormery (collège non-salariés) et de son vice-président, Thierry
Manten (collège salariés), la MSA organisait une conférence de
presse pour présenter les enjeux de ce mandat pour les 5 années
à venir. Trois "axes" :
- Assurer un haut niveau de qualité de service, avec un
renforcement de l'attention portée à trois types d'assurés : les
jeunes, les agriculteurs en difficultés, et les employeurs de
main d'oeuvre qui seront concernés par les chantiers de la DSN et
du TESA (Titre Employeur Simplifié Agricole).
- Une institution unie et responsable. "Il est nécessaire de
faire face aux contraintes budgétaires et de réfléchir à faire
évoluer les collaborations, l'organisation, et les mutualisation
entre les caisses entre les caisses pour faire diminuer les
caisses et être compétitifs" a souligné Pascal Cormery.
- Un développement de l'activité : en plus des partenariats
existants avec d'autres régimes (Caisse de Prévoyance et de
Retraite du Personnel de la SNCF et Caisse de Coordination aux
Assurances Sociales de la RATP), la MSA est disposée à
"répondre aux opportunités qui se présenteront".
Parmi les autres actualités : le paiement de la revalorisation
des petites retraites agricoles à échéance du 8 novembre. Les
derniers résultats de la fraude ont également été présentés,
25,4 Ms € (+ 13%) pour 2014, avec une hausse importante pour les
cotisations et travail dissimulé qui représentent 63% du volume
global soit 15,9 Ms € (+30%). Bilan "très satisfaisant " pour la
COG 2014 avec un taux de mise en oeuvre de 79,7% et 17 cibles
atteintes sur 28 indicateurs de résultats. Le calendrier de
négociations pour la feuille de route 2016-2020 du régime
s'étalera de septembre à décembre 2015. Enfin, à propos du RSI,
la MSA est favorable à une "coopération renforcée" mais écarte
toute fusion.
Marisol Touraine, Christian Eckert, Secrétaire
d'Etat au Budget, et Martine Pinville, nouvelle Secrétaire
d'Etat chargée du Commerce se sont rendus au RSI jeudi afin de
"marquer la mobilisation du gouvernement", a souligné la
Ministre de la Santé. 20 mesures pour les assurés de ce régime
reprenant des propositions du rapport d'étape des députés
socialistes Fabrice Verdier et Sylviane Bulteau (remis au
Premier ministre le 8 juin), ont été présentées à la sortie du
conseil d'administration. Six "angles d'attaque" :
- Donner aux assurés une meilleur visibilité sur leurs
cotisations sociales et les facilités de paiement (ajustement du
calendrier de paiement dès 2015, information du montant des
cotisations dû dès la déclaration de revenus,…)
-Faciliter les démarches (accélérer le remboursement de
cotisations dès cette année, télé-règlement sécurisé,
simplification des règles d'affiliation en cas d'exercice de
plusieurs activités)
- Garantir un accueil et une écoute de qualité, améliorer la
communication (déploiement de médiateur de terrain,
internalisation du traitement d'une partie des appels
téléphoniques, …)
- Adaptation des procédures de recouvrement
- Amélioration du suivi des travailleurs indépendants en
difficulté
- Intégration des usagers dans l'amélioration des procédures
(mobilisation sur l'engagement de service des personnels du RSI,
renforcer le dispositif "RSI à votre écoute", …).
Le gouvernement prévoit au 1er juillet de réformer les contrats ACS et de permettre aux bénéficiaires de profiter du tiers payant lors de consultations médicales, deux ans avant l'ensemble des patients.
> Fiche
explicative sur l'Acs, éditée par le Fonds Cmu
> Réforme
de l'aide à la complémentaire santé : "un vrai gain de pouvoir
d'achat" (Touraine), La Tribune, 29 juin 2015
> Complémentaire
santé : le dispositif de Touraine pour les Français modestes,
Le Parisien, 29 juin 2015
> Le tiers-payant applicable mercredi pour les
bénéficiaires de l'ACS
(Le Parisien/Aujourd'hui en France, Les Echos, La Tribune, Le
Quotidien du Médecin - 29 juin 2015; Le Moniteur des Pharmacies
- 28 juin 2015)
Le tiers-payant intégral entrera en vigueur le
1er juillet pour les bénéficiaires de l'aide à la complémentaire
santé (ACS). Ceux-ci devront avoir souscrit un des dix contrats
complémentaires sélectionnés et pourront économiser entre 14 et
36%. La plupart des renouvellements de contrat se fera en
janvier; entre temps, seuls les nouveaux signataires
bénéficieront du tiers-payant sur la part complémentaire. Ils
seront également dispensés de la participation forfaitaire d'1 €
par consultation. L gouvernement va lancer une campagne sur
internet (www.info-acs.fr) et mettre en place un numéro de
téléphone (0811 365 364) et l'assurance-maladie informera par
courrier les potentiels bénéficiaires,. L'objectif est de
toucher de 1,3 à 1,4 million de personnes contre 1,2 million
aujourd'hui.
> Le
Quotidien du médecin, 29 juin 2015
Lettre d'Espace social européen, 2 juillet 2015
L'association commune FNMF, CTIP et FFA sur le tiers-payant
généralisé est maintenant installée. Son président est Emmanuel
Roux (Dg de la FNMF), ses deux vice-présidents sont Jean-Paul
Lacam (délégué général du CTIP) et Pierre François (Dg santé et
prévoyance de Swiss Life).
Ses membres sont : pour les IP (ou GPS), AG2R La Mondiale,
Humanis, Klésia, Malakoff-Médéric, Pro-Btp. Pour les assureurs,
Allianz, Groupama, MMA/Covéa, et Swiss Life. Pour les mutuelles,
Eovi-MCD, FMF, Harmonie, LMG et Mgen.
Sur le fond du dossier, quatre voies d'action sont possibles :
-Un accord général de tous les opérateurs du tiers payant avec
éclatement des flux d'information à la source du poste du
professionnel de santé sur la base d'une application normée. Pas
de problèmes techniques en soi puisque ce type de dispositif
existe déjà. Pour la petite histoire, on notera que le décret
sur le tiers-payant ACS prévoit une dérogation au flux unitaire
de l'assurance maladie au profit d'un lien professionnel de
santé-gestionnaire de tiers payant-ocam.
- Un flux Cnam type Noémie 3 ou version ACS "dure" sur la base
d'une lecture littérale de l'article 26 de la loi de
modernisation de santé du gouvernement, faute de consensus entre
acteurs de l'assurance santé.
- La mise en place de concentrateurs communs (AMO-Ocam) en amont
et en aval du poste du professionnel de santé pour éclater les
flux d'informations.
- Un "embourbement" de la généralisation du tiers-payant au-delà
du calendrier fixé par la loi de santé. Compte tenu que la
montée en puissance des modes de paiements numériques, ce qui
rend caduc le débat au-delà des volets ACS et ALD.
La Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam) propose, dans un rapport présenté ce jeudi à son conseil d'administration et dont Le Figaro a eu connaissance, des actions concrètes pour freiner les dépenses à hauteur de 2,98 milliards d'euros sur trois ans, dont 715 millions d'euros dès l'année prochaine. La Cnam préconise, entre autres, de rester moins longtemps à l'hôpital, mieux prescrire, et développer la prévention. Elle alerte aussi sur le coût élevé des innovations thérapeutiques.
> Le Figaro, 1er juillet 2015
> Le Monde, 2 juillet 2015
Sont présentés dans ce document les résultats de
l'enquête sur les bénéficiaires de prestations de l'aide sociale
(aide sociale aux personnes âgées, aide sociale aux personnes
handicapées, aide sociale à l'enfance, insertion) par
départements au 31 décembre 2013, d'une part, sur la France
métropolitaine et, d'autre part, dans les départements
d'outre-mer hors Mayotte.à la fin 2013, en France
métropolitaine, 3,8 millions de prestations ont été attribuées
au titre de l'une de ces quatre formes d'aide : 1,4 million
d‘aides ont bénéficié aux personnes âgées et 382 000 prestations
ont été attribuées au titre de l'aide sociale aux personnes
handicapées. Enfin, 308 000 prestations ont été allouées au
titre de l'aide sociale à l'enfance et près de 1,7 million
d'allocataires ont bénéficié d'une aide au titre de l'insertion
(RSA et contrats uniques d'insertion).
> Lire
la suite sur le site de la Drees
Pour la 2e année consécutive, la Cour des Comptes
a certifié les comptes 2014 de la Sécurité sociale, avec des
réserves, qui portent sur les remboursements de soins de ville:
"les prestations sont affectées par des anomalies dans la
gestion des droits des bénéficiaires, par le contrôle
insuffisant des pièces justificatives et par des erreurs de
liquidation", avec un impact financier estimé entre 0,7 million
et 1,1 million d'€. Ces anomalies concernent principalement des
"facturations de médicaments, de produits et de prestations
injustifiées au regard des prescriptions (quantité délivrée
excédant la prescription, renouvellement à tort, double
facturation...) ou encore des facturations indues d'indemnités
kilométriques par des professionnels de santé ou des
transporteurs sanitaires". La Cour demande à l'assurance-maladie
de renforcer ses contrôles en ciblant plus particulièrement les
professionnels de santé présentant une mauvaise qualité de
facturation..
> Site
de la Cour des comptes
Le site d'Egora.fr revient sur les premiers
résultats d'Elfe, étude longitudinale française depuis
l'enfance, portant sur quelque 18.000 enfants nés en 2011 et
leurs parents. Les résultas concernent : l'allaitement maternel
qui progresse en maternité, avec 59% des mères, le suivi pour
l'alimentation des mères, des recommandations PNNS [Programme
national nutrition santé], les expositions aux polluants de
l'environnement (plomb, bisphénol A, dioxines, furanes,
pesticides organophosphorés, retardateurs de flamme bromés) qui
baissent par rapport aux études antérieures françaises et
étrangères, mais demeurent plus élevées pour le mercure, les
polychlorobiphényles (PCB) et les insecticides de la classe des
pyréthrinoïdes. Enfin, 6,5% des enfants de deux mois présentant
des sifflements dans la poitrine, dont 7,3% chez les garçons et
5,5% chez les filles", indique le Pr Chantal Raherison
(Bordeaux).
> Egora.fr
Mise en place en France en 2004, la «
tarification à l'activité » (T2A) avait pour but d'inciter les
établissements de santé à davantage d'efficience, concept qui
associe productivité et qualité des soins. Les études existantes
se sont surtout intéressées à la dimension économique. L'effet
de la T2A sur la qualité des soins et des prises en charge
constitue néanmoins une question majeure pour la politique de
santé. Cette qualité est appréhendée ici par le taux de
réadmission à trente jours après un séjour chirurgical, une
hausse des réadmissions pouvant être le signe d'une dégradation
de la qualité des soins.
> Lire
la suite sur le site de la Drees
Les Français attendent en moyenne 30,3 jours pour passer une IRM,
comme en 2012-2013, contre 37,7 jours en 2014, selon la dernière
étude de l'association Imagerie Santé Avenir (ISA). Les délais
varient d'une région à l'autre.
> Pourquoi
Docteur , 24 juin 2015
Tandis que le niveau de vie médian de la
population de France métropolitaine s'élève à 1 650 euros par
mois en 2012,la moitié des personnes vivant dans un ménage
bénéficiaire d'un revenu minimum garanti disposent de moins de
920 euros. Les personnes percevant l'allocation aux adultes
handicapés (AAH) ont le niveau de vie médian le plus élevé avec
1 210 euros. Le montant plus élevé de l'AAH tient compte de leur
incapacité totale ou partielle de travailler. Les allocataires
du RSA activité seul et ceux bénéficiant du minimum vieillesse
se situent à 1 000 euros par mois. Viennent ensuite les
bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) et
leur famille avec moins de 960 euros par mois pour la moitié
d'entre eux. Les allocataires les plus modestes sont ceux qui
sont le moins bien insérés dans l'emploi : 820 euros pour le RSA
socle majoré et 740 pour le RSA socle non majoré.
> Lire
la suite sur le site de la Drees
Dès l'âge de 6 ans, indicateurs de santé et habitudes de vie rendent compte de fortes disparités selon le milieu social. La prévalence de la surcharge pondérale et la santé buccodentaire en sont une illustration. En 2013, 12 % des enfants de grande section de maternelle sont en surcharge pondérale et 3,5 % sont obèses. L'enquête de santé scolaire réalisée en 2012-2013 confirme la stabilisation de la prévalence de la surcharge pondérale amorcée depuis 2006 et le maintien des inégalités sociales de santé.
> Lire le suite sur le site de la Drees
Lettre Sfsp, 19 juin 2015
L'Observatoire des malades de l'association AIDES publie un
troisième rapport sur le droit au séjour pour soins. Un rapport,
qui, dans la lignée des éditions précédentes, ne manque pas
d'épingler les attaques faites au droit au séjour pour soins. Le
rapport s'ouvre sur un point juridique de la situation,
dénonçant, alors qu'un projet de réforme de l'immigration
suscite de nouvelles inquiétudes, un affaiblissement de la
protection juridique des étrangers gravement malades. Suite à
une présentation de la méthodologie employée, il détaille des
dysfonctionnements observés lors de la phase administrative,
telle que la demande excessive de pièces, ou des délais
d'instruction anormalement longs. AIDES pointe du doigt les
entorses à la déontologie médicale lors des procédures.
L'association analyse les discriminations dans l'accès à la
carte de résident, dénonce l'enfermement et l'expulsion
d'étrangers malades. Par ailleurs, le rapport traite du cas
particulier des personnes transsexuelles. Sévère, le rapport se
fait aussi force de propositions, avec un ensemble de
recommandations visant à pallier aux dysfonctionnements
observés.
> Site
d'AIDES
La HAS vient de réévaluer les benzodiazépines dans le traitement de l'anxiété et a décidé de maintenir un intérêt thérapeutique important pour ces produits. Elle publie en parallèle une fiche mémo afin d'aider les médecins à proposer une stratégie d'arrêt progressif des benzodiazépines. Ces travaux ont été réalisés suite à la réévaluation des benzodiazépines hypnotiques en juin 2014 et s'inscrivent dans la continuité des précédentes actions de la HAS.
> Communiqué et fiche mémo sur le site de la Has
Cette 3e édition de l'observatoire (pdf, 35
pages) s'est intéressée aux modèles de prise en charge en Europe
(Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas,
Royaume-Unis, Suède). Que ressort-il cette année ?
Tout d'abord, en France, la part de marché de l'automédication
est toujours inférieure à la moyenne européenne. Pourtant,
malgré un marché est en légère régression en 2014 (- 0,4% en
valeur et - 0,7% en volume), le potentiel de développement de
l'automédication en France est important. Et ce d'autant plus
que la France reste le 2ème pays le moins cher en Europe ! La
raison de ce blocage est notamment politique et réglementaire :
il n'y a eu aucun délistage en 2014 (délistages opérés dans
d'autres pays européens).
Chiffres clés :
- 32,1€ par an sont dépensés par les Français en automédication
- La moyenne annuelle des dépenses en Europe est de 45,8€
> Site
de l'Afipa
23 juin 2015 - La personne âgée polymédiquée souffre des effets du
vieillissement physiologique et de pathologies diverses d'origine
cardiaque, rénale, métabolique, ostéo-articulaire, neuro-psychique
etc… La gravité de ces maux est variable et peut donner lieu à des
prescriptions indépendantes les unes des autres (médecin
généraliste, spécialiste). Cette addition de prescriptions
engendre une polymédication qui peut induire des risques
iatrogéniques.
> Lire
le communiqué de presse des laboratoires Teva,
> Des
ordonnances mal comprises des patients et des pharmaciens,
Egora.fr, 24 juin 2015
Psycom, 16 juin 2015
Un médicament est par définition censé nous soigner...
Pourtant, chaque année en France, les médicaments sont
responsables d'au moins 18.000 décès. C'est plus que les
accidents de la route et les suicides réunis.
La France est le pays européen où l'on consomme le plus de
médicaments et 9 fois sur 10 les consultations se soldent par la
rédaction d'une ordonnance. Cette habitude a une conséquence
directe : les risques d'accidents médicamenteux se multiplient.
Chaque année, on estime que 150.000 patients sont hospitalisés à
cause d'effets indésirables provoqués par leurs traitements. Ces
accidents peuvent être la conséquence d'effets secondaires
connus ou d'erreurs humaines : médicaments mal pris, mal
prescrits, intéractions entre plusieurs molécules ou avec des
aliments qui peuvent rendre les traitements inefficaces ou
toxiques. Une population est particulièrement exposée à ce
risque : les personnes âgées. La moitié des médicaments est
consommée par les plus de 60 ans et passé 75 ans, une personne
prend en moyenne 9 médicaments par jour ! Un cocktail chimique
aux conséquences désastreuses. Un tiers des hospitalisations des
personnes âgées serait ainsi dû aux médicaments. La Haute
Autorité de Santé a récemment publié une mise en garde
concernant l'abus de benzodiazépines (anxiolytiques, somnifères)
chez les personnes âgées. Des médicaments qui seraient à
l'origine de 20.000 chutes fracturées par an et de 1.800 décès.
> Allo
docteurs
Les premiers résultats de l'étude Ipop, portant sur 493
ordonnances de patients âgés polymédiqués délivrées dans 50
officines, montre que les ordonnances comptent en moyenne sept
médicaments, dont cinq en nom de spécialité et deux en
dénomination commune internationale (DCI), et sont pour 26%
écrites à la main. Cette étude, conduite en partenariat avec le
service ICAR du groupe hospitalier universitaire La
Pitié-Salpêtrière (Paris) avec le soutien de Teva Laboratoires,
montre que 30% de patients ne savent pas pourquoi leurs
médicaments leur sont prescrits et 59% sont en quête
d'informations.
> Le Quotidien du médecin, 25 juin 2015
Tableau de bord Celtipharm, 19 juin 2015
Début février, Coopération Santé avec le soutien institutionnel du
G5 Santé, organisait un colloque sur l'interprofessionnalité en
pharmacie et le développement de l'automédication. Les actes de ce
colloque sont maintenant disponibles, vous y retrouverez les
interventions des participants et surtout, la synthèse des débats
: « Le modèle français est-il satisfaisant ? » et « Le nouveau
parcours de soins, pourquoi et comment ? ».
> Actes
du colloque « Pharmacien demain : du conseil adapté au parcours
de soins sécurisé »
De nombreux changements relatifs à la
réglementation pharmaceutique inter viendront au 1er juillet:
nouvelles règles d'affichage des prix des médicaments en
pharmacie (apposition d'une affichette stipulant: "Le prix des
médicaments non remboursables est libre. Le prix des médicaments
remboursables est réglementé. Au prix des médicaments, peut
s'ajouter, dans les conditions définies par la réglementation,
un honoraire de dispensation par boÎte et par ordonnance. à
votre demande, un justificatif de paiement peut vous être
remis."); logo commun européen pour les sites de vente en ligne
de médicaments, baisses de prix et nouveaux tarifs forfaitaires
de responsabilité (TFR) pour 55 groupes génériques,
principalement des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
> Le
Quotidien du Pharmacien, 29 juin 2015
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de
santé (ANSM) vient de publier une mise au point sur le bon usage
des médicaments en cas de vague de chaleur. Le document attire
l'attention des médecins sur certaines molécules, susceptibles
d'aggraver un "syndrome d'épuisement-déshydratation" ou un coup de
chaleur, d'induire une hyperthermie,
voire d'aggraver indirectement les effets de la chaleur.
> Site
de l' ANSM
Ce manuel traite des aspects légaux, sociaux, et
techniques des donnes publiques/ouvertes. Il est principalement
concu pour ceux qui cherchent à rendre leurs données
publiques/ouvertes.
> En
ligne
La Cnaf a ouvert mardi le site Cafdata. Plus de 50 jeux de données à différentes échelles territoriales ont été mises en lignes portant les publics bénéficiaires des allocations familiales, les activités des Caf et les offres de services. D'autres seront ajoutées dans les prochains mois. Cafdata est référencé sur www.data.gouv.fr. La branche famille organisera également un Hackaton les 2 et 3 octobre prochains en Seine-Saint-Denis.
Il comprend notamment un simulateur des droits et un comparateur d'offres, et d'une plate-forme téléphonique (0811365364).
L'association LECMA-Vaincre Alzheimer lance Alzjunior.org, un site internet d'information sur la maladie d'Alzheimer à destination des enfants de 6 à 12 ans, afin d'impliquer les plus jeunes, parfois directement confrontés à la maladie avec des grands parents malades.
Par 196 voix contre et 87 voix pour, le Sénat a rejeté mardi la proposition de loi sur la fin de vie, largement remaniée. Le texte des députés Jean Leonetti (LR) et Alain Claeys (PS) rend contraignantes les "directives anticipées" du patient et prévoit le recours dans certains cas à la "sédation profonde et continue" pour les malades en fin de vie, les sénateurs ayant supprimé la notion "jusqu'au décès". Marisol Touraine a dit avoir "infiniment de regrets qu'il n'y ait pas de texte qui sorte du Sénat", tout en faisant part de sa "satisfaction que la proposition de loi dénaturée ait été rejetée". Le texte va repartir en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, où il avait été adopté à une large majorité en mars.
> Le Quotidien du Médecin, 23 juin 2015
Lors de la Journée nationale du don et de la
greffe d'organes du 22 juin, l'Agence de la Biomédecine a
diffusé sur internet et les réseaux sociaux le film "The Man Who
Died the Most in movies", avec pour message: "Pour tous ceux qui
ne meurent qu'une fois, dites à vos proches si vous êtes pour ou
contre le don d'organes". François Hollande a dit "sa
reconnaissance à tous les donneurs et à leurs familles qui,
jadis comme maintenant, font de ce don une admirable réalité".
Dans une interview à Ouest France, Marisol Touraine a tenté de
rassurer sur le "consentement présumé" au don prévu dans la loi
de santé. Les nouvelles dispositions devraient se mettre en
place à partir du 1er janvier 2017. Pour mémoire : 20.311
personnes avaient besoin d'une greffe en 2014 et 5.357 ont pu en
bénéficier. L'Agence de la Biomédecine se fixe l'objectif de
57.000 greffes fin 2016.
> Le
Généraliste, 22 juin 2015
Lancée le 8 février 2013, la Stratégie nationale de santé a pour objectif de préserver notre système de santé face à de nouveaux enjeux, tels que l'allongement de la durée de vie ou le développement des maladies chroniques en particulier en matière de prévention et d'amélioration de l'organisation des soins. Organisée en janvier 2016, la Grande conférence de la santé veut marquer un temps fort d'échanges entre les acteurs de notre système de santé. Le Premier ministre en a confié la préparation à Anne-Marie BROCAS, Présidente du Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie, et à Lionel COLLET, Conseiller d'Etat, professeur de médecine. Ils examinerons les thématiques suivantes : la formation initiale et continue des professionnels de santé ; les métiers et compétences ; les parcours professionnels et les modes d'exercice.
> Communiqué de presse du ministère
>Trois ministres pour lancer le comité de pilotage de la Grande Conférence de la santé, Localtis.info, 24 juin 2015
Lettre Espace social européen, 2 juillet 2015
La "Grande" conférence santé voulue par Manuel
Valls, accompagné pour la circonstance par Marisol Touraine,
Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon est lancée. Le contenu
du rendez-vous normalement programmé début 2016 porte sur la
formation initiale et continue des professionnels de santé, les
métiers et les compétences ainsi que les parcours professionnels
et les modes d'exercice.
Tout cela a déjà fait l'objet d'innombrables rapports depuis
plusieurs années et se déroulera a posteriori de la loi santé de
Marisol Touraine. Et donc on voit mal la ministre déposer un
nouveau texte de réforme à l'automne 2016, en pleine
pré-campagne présidentielle…
le comité de pilotage est composé de hauts fonctionnaires connus
et compétents : Anne-Marie Bricas, (Igas et présidente du Hcaam)
et Lionel Collet (conseiller d'Etat). On note toutefois une
vraie hostilité, au mieux une indifférence des syndicats
médicaux libéraux sur cette initiative. CSMF, FMF et SML ont
donc annoncé un boycott. MG-France participera cependant. Pas
sûr donc que l'affaire se déroule paisiblement...
Le Conseil économique, social et environnemental
(CESE) s'inquiète, dans un rapport sur les addictions, de
l'usage excessif des écrans et des jeux vidéo par les jeunes (5%
des adolescents en feraient un usage problématique). Les jeux
vidéo sont le 2e motif de consultation médicale après le
cannabis, à égalité avec l'alcool et le tabac. Aussi, l'instance
demande une évaluation des jeux les plus addictogènes par un
comité d'experts indépendants et la mise en place par les
pouvoirs publics d'une signalétique obligatoire. Les produits
les plus addictifs sont : le tabac (32% des consommateurs en
sont dépendants), suivi de l'héroïne (23%), de la cocaïne (17%)
et de l'alcool (15%). Pour lutter contre le tabagisme, le
Conseil recommande de mieux contrôler les stratégies marketing
des fabricants et les actions de lobbying au Parlement.
> Le
Monde, 24 jui n 2015
L'Institut national du cancer (INCa) lance, sur
son site internet www.e-cancer.fr
et sur les réseaux sociaux #préventiondescancers et
#jefaisletest, un test "prévention-cancers" permettant aux
Français d'évaluer leurs risques au regard de leur comportement
de santé (consommation de tabac et d'alcool, alimentation...),
renvoie à des informations pour changer leurs habitudes
(mangerbouger.fr) et évoque les dépistages possibles.
> Le
Quotidien du Médecin, 23 juin 2015
La Haute Autorité de santé (HAS) a publié trois
fiches sur la démarche centrée sur le patient, personnalisation
des soins, éducation thérapeutique et suivi, s'appuyant sur le
partenariat entre les professionnels de santé, une équipe
pluri-professionnelle, le patient et ses proches.
> Le Moniteur des Pharmacies, 25 juin 2015
Cette brochure vient enrichir la collection
"Santé mentale et...". En 2060, la France comptera plus de 23,6
millions de personnes âgées de plus de 60 ans (INSEE,2010). Ce
bouleversement démographique engendrera un choc entre une
société basée sur la rapidité, la glorification de la jeunesse
et une population grandissante de personnes âgées ayant un autre
mode de fonctionnement et une autre vision. De plus,
l'augmentation de l'espérance de vie s'accompagne d'un
développement des maladies chroniques (cancer, affections
respiratoires chroniques, diabète...), qui entraÎnent des
incapacités et des besoins d'accompagnement.
> Site
de Psycom
Les problèmes de santé mentale constituent une
problématique de santé majeure en Europe : chaque année, environ
25% de la population européenne est touchée par des troubles
mentaux. La prévalence des troubles mentaux est plus élevée dans
les populations les plus défavorisées. La Région européenne de
l'OMS doit donc relever des défis divers sur les plans du
bien-être mental de la population, de la fourniture de soins et
de la qualité des soins en direction de la population atteinte
de troubles mentaux. Aussi la Région européenne de l'OMS a
défini sept objectifs et un ensemble de mesures dans son plan
d'action (2013-2020). Parmi ces objectifs, donner à tous les
mêmes chances de former un bien-être mental tout au long de la
vie, particulièrement pour les populations les plus vulnérables.
L'OMS souligne également que les personnes atteintes de maladie
mentale ont des droits humains qui doivent être respectés et
protégés.
> Site
de l'OMS
Selon ce décret, l'organisme servant les prestations du régime de
base de l'Assurance maladie sera l'interlocuteur unique du
professionnel de santé. C'est lui qui versera au médecin ou à
l'établissement de santé la totalité de la somme prise en charge
par l'Assurance maladie et par l'assurance complémentaire. Un
schéma qui pourra différer uniquement en cas de convention signée
par des professionnels de santé avec des organismes
complémentaires.
> Lire
le décret, paru au JO du 30 juin 2015
> Argus
de l'assurance, 29 juin 2015
Espace social européen, 29 juin 2015
C'était couru mais cela va mieux ainsi. La grande réforme du
mandat de Barack Obama, l'Obamacare (la réforme de l'assurance
maladie) a été une nouvelle fois validée par la Cour suprême des
Etats-Unis. Le contentieux portait sur le droit pour l'Etat
fédéral de verser des aides fiscales pour l'acquisition d'une
assurance maladie pour les plus défavorisés. Un enjeu pour 7
millions de futurs cotisants. Le système repose sur l'action des
Etats fédérés au travers de bourses d'échanges liant les assurés
aux assureurs. Mais 34 Etats républicains bloquent la réforme.
D'où l'action de Washington pour supplier les carences locales.
La souffrance psychique en lien avec le travail
prend de plus en plus d'importance dans les pathologies
d'origine professionnelle. Or, celle-ci ne figure dans aucun
tableau de maladie professionnelle reconnue par les différents
régimes de sécurité sociale. à partir des données issues du
Programme de surveillance des maladies à caractère professionnel
(MCP), les taux annuels de prévalence de la souffrance psychique
en lien avec le travail ont été calculés pour la période 2007 à
2012. Des régressions logistiques univariées et multivariées ont
été réalisées pour tester l'association entre la souffrance
psychique en lien avec le travail et l'âge, la catégorie sociale
et le secteur d'activité.
> Lire
la suite sur le site de l'InVS
Toutes causes confondues, 42% plus de quatre des
agents des collectivités territoriales ont été absents au moins
une fois l'an dernier, pour une durée moyenne de 24 jours, soit
un taux d'absentéisme de 8,7%, en hausse de 18% depuis 2009,
selon une étude de la société d'assurance spécialisée Sofaxis
réalisée auprès d'un échantillon de 376.815 agents affiliés à la
Caisse nationale de retraite des agents des collectivités
locales (CNRACL) de plus de 18.000 collectivités. 30,6% des
agents ont été en arrêt pour maladie, contre 29,2% l'année
précédente. 48% des arrêts concernent une maladie ordinaire,
devant les arrêts longue maladie/longue durée ou les accidents
de travail. Le coût moyen des absences par agent s'est élevé à
1.921 €.
> Le
Généraliste, 26 juin 2015
23/06/2015 - Les résultats de l'enquête, tirés de réponses recueillies sur près de 50 000 lieux de travail dans 36 pays, dont les 28 états membres, permettent d'avoir une vue détaillée de la façon dont les risques pour la sécurité et la santé au travail (SST) sont gérés sur les lieux de travail en Europe.
> Communiqué de presse de l'UE-OSHA et principaux résultats
La 6e édition des Chiffres clés de l'aide à l'autonomie publiée
par la CNSA met à la disposition des acteurs et décideurs du
secteur médico-social des données actualisées. La Caisse consacre,
par ses ressources propres et les crédits d'assurance maladie
qu'elle gère, près de 23 milliards d'euros au financement des
politiques d'aide à l'autonomie, à peu près à parité entre
personnes âgées et personnes handicapées. S'y ajoutent, notamment,
des financements de l'Etat, de la Sécurité sociale et des conseils
départementaux. Soit un ensemble de réponses qui doivent
progresser et mieux s'articuler pour renforcer la solidarité pour
l'autonomie
> Chiffres-clés
2015
> En
dix ans, l'objectif global de dépenses pour les personnes âgées
a progressé de 125%, Localtis.info, 25 juin 2015
Si les sociétés d'Europe et d'Asie centrale font face au
vieillissement, tel n'est pas le cas des individus qui en sont les
membres. C'est une tendance qui, selon un nouveau rapport de la
Banque mondiale intitulé Golden Aging: Prospects for Healthy,
Active and Prosperous Aging in Europe and Central Asia, procède
non pas du prolongement de l'espérance de vie, mais plutôt de la
baisse du taux de fécondité. Le rapport conclut que les
conséquences sociales et économiques des sociétés vieillissantes
sont complexes et diverses, mais pas nécessairement négatives. Le
rapport recense des possibilités dignes d'intérêt dans un éventail
de domaines de l'action publique.
> Rapport
en ligne sur le site de la Banque mondiale
La FDA américaine fait part de sa rencontre avec
une équipe médicale, emmenée par Nir Barzilai, directeur de
l'Institut de recherche sur le vieillissement de l'Albert
Einstein College of Medicine (New York), pour discuter de la
prise en charge du vieillissement. Les chercheurs vont présenter
le projet TAME, acronyme de "Targeting Aging with Metformin",
c'est-à-dire "Ciblage du vieillissement avec la metformine".
Cette molécule, couramment utilisée contre le diabète de type 2,
a notamment provoqué le ralentissement du vieillissement et le
prolongement de la vie chez des souris. L'équipe de chercheurs
s'appuie de plus sur une étude statistique britannique au long
cours, publiée en 2014 par la revue Diabetes, Obesity and
Metabolism et qui a impliqué plus de 180.000 personnes.
> Le
Monde (blog) - 23 juin 2015
La députée remplace Martine Pinville, rapporteur du texte en première lecture, désormais assignée au secrétariat d'état au Commerce, à l'Artisanat, à la Consommation et à l'économie sociale et solidaire.