Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de lettres d'actualités et de revues de presse en ligne, ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Rouguiyatou Ndoye et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie et mode de vie • Economie de la santé • Environnement et santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation• Soins de santé primaires • Sondages • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
Les dépenses de l'objectif national des dépenses de l'assurance maladie (Ondam) se sont établies à 256,0 Md€ en 2024, hors dépenses résiduelles liées à la crise Covid. Elles ont progressé de 3,5 % par rapport à 2023, évolution supérieure de plus d'un point à la progression annuelle de l'Ondam avant la crise sanitaire (+2,3 % de 2010 à 2019). Les dépenses hors covid de l'Ondam se caractérisent, à nouveau en 2024, par une insuffisante maîtrise de leur exécution. Pour la quatrième année consécutive, l'objectif initial fixé en loi de financement de la sécurité sociale est dépassé, à hauteur cette fois-ci de 1,3 Md€ hors covid (+ 0,5 %). Contrairement aux années précédentes, l'inflation n'est pas venue peser sur l'exécution, l'inflation constatée ayant même été plus faible que la prévision (1,8 % contre 2,5 %) et des marges étant disponibles. À cela s'ajoute une importante aggravation du déficit des hôpitaux publics, estimé à 3 Md€ en 2024, malgré une reprise de leur activité, ainsi que des établissements et services médico-sociaux, qui était de 2 Md€ en 2023.
> Cour des comptes, 26 mai 2025
En 2023, 347 000 personnes immigrées sont arrivées en France,
contre 234 000 en 2006. Sur cette période, les entrées sur le
territoire de personnes immigrées ont tendanciellement augmenté
et ont aussi été le reflet des chocs économiques, géopolitiques
et sanitaires qu'a connu le monde. Les origines migratoires se
sont diversifiées : en 2023, l'Europe était le continent de
naissance de 28 % des nouveaux immigrés, contre 44 % en 2006.
L'Afrique est désormais le premier continent d'origine,
représentant 45 % des entrées de personnes immigrées en France
en 2023. La part des femmes dans les entrées d'immigrés sur le
territoire est en légère baisse depuis les années 2010, même si
elles demeurent légèrement majoritaires. En 2023, les femmes
représentent 51 % des personnes immigrées arrivées en France,
contre 53 % en 2006. Les nouveaux arrivants sont de plus en plus
qualifiés : 52 % des personnes immigrées entrées sur le
territoire en 2023 et âgées de 25 ans ou plus étaient diplômées
du supérieur, contre 41 % en 2006.
Réunie mardi 3 juin, la Commission des comptes de la Sécurité sociale a présenté un déficit de 15,3 Md€ en 2024 pour l'ensemble des régimes de base du fonds de solidarité vieillesse (FSV). Elle a par ailleurs actualisé la prévision de déficit pour 2025, qui atteindrait 21,9 Md€, ainsi qu'une prévision pour les 4 années à venir, actualisée par rapport à celle de la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025. Cette réunion a été l'occasion d'organiser un temps d'échange entre les membres de la Commission et les Présidents des trois Hauts Conseils (HCFiPs, HCaam, HCFEA), mobilisés à la demande du Gouvernement pour proposer des mesures de retour à l'équilibre financier à court et moyen terme. Les pistes évoquées par ces différentes instances sont détaillées dans un post Linkedin. Les conclusions de leurs travaux contenus dans leur rapport prévu en juin seront prises en compte pour la préparation des mesures des lois financières.
> Commission des comptes de la Sécurité sociale
> Post Linkedin de la Direction de la Sécurité sociale
En 2024, le déficit de la sécurité sociale atteint 15,3 Md€, soit 4,8 Md€ de plus que la prévision initiale. L'aggravation du déficit est due, pour les trois quarts, au moindre rendement des recettes et, pour un quart, à une augmentation des dépenses de la branche maladie qui va au-delà de l'objectif assigné. En 2025, le déficit de la Sécurité sociale devrait de nouveau fortement augmenter et atteindre 22,1 Md€. Cette prévision est en outre fragile car elle repose sur des hypothèses optimistes de croissance. Elle suppose la réalisation de mesures d'économie sans précédent pour l'Assurance maladie (5,2 Md€) et une bonne tenue des dépenses de soins de ville, responsables du dérapage en 2024. Pour l'avenir, la loi de financement pour 2025 a, une nouvelle fois, dégradé la trajectoire financière de la sécurité sociale, avec un déficit qui atteindrait 24,1 Md€ en 2028, sans perspective de stabilisation et encore moins de retour à l'équilibre. La prévision de déficit 2027 est supérieure d'un tiers à ce qu'elle était en 2024. La dette sociale à court terme va augmenter rapidement. Un risque croissant de crise de liquidité pèse sur ses conditions de financement.
> Cour
des comptes, 26 mai 2025
> Localtis.fr,
27 mai 2025
Emmanuel Macron a récemment évoqué la piste d'une hausse de la TVA pour compenser une baisse des cotisations sociales. Cette politique vise à rehausser la taxe sur la consommation, en contrepartie d'une baisse des cotisations pour améliorer les salaires. Un rapport commun commandé par le Premier ministre aux Hcaam, HCFiPS et HCFEA devrait être rendu courant juin pour présenter des propositions de réforme pour le financement du système social français. Le Gouvernement présentera mi-juillet son plan de redressement de la Sécurité sociale.
La Cour certifie avec réserve les comptes 2024 de quatre des cinq branches de prestations du régime général ainsi que ceux de l'activité de recouvrement. Elle émet à nouveau une impossibilité de certifier les comptes 2024 de la branche famille (réseau des CAF) et de la Cnaf.
> Cour des comptes, 16 mai 2025
Le think tank Économie de la santé délivre
dans sa nouvelle « reco » un plaidoyer argumenté en faveur de la
prévention, d'une réorganisation territoriale, de la pertinence
des soins et d'un financement davantage orienté vers la
capitation et la forfaitisation
> Site
les Echos événements
Les dépenses de transports sanitaires ont connu une croissance rapide ces dernières années, atteignant près de 7 Md€ en 2024, dont 3 Md€ pour les seuls taxis conventionnés. Pour tenter d'harmoniser ces dépenses et de rationaliser les modalités de remboursement, une nouvelle convention-cadre nationale introduit de nouvelles modalités. La convention prévoit que les taxis seront rémunérés sur la base d'un forfait de prise en charge de 13 € (avec une majoration pour les départs et arrivées dans les grandes agglomérations) et d'une tarification kilométrique alignée sur le tarif fixé dans chaque département.
> Le cercle de l'épargne, 10 mai 2025
> Santé publique France, 23 mai 2025
A l'occasion de cette journée mondiale sans tabac, deux articles consacrés au tabagisme en France : Perceptions du tabagisme en France hexagonale en 2022 parmi les 18-75 ans : où en est la dénormalisation ? L'arrêt du tabac en France hexagonale : évolutions récentes et facteurs associés d'après les données du Baromètre de Santé publique France 2021
En 2024, la baisse des ventes de tabac se confirme. Elle s'accompagne d'une diminution continue du tabagisme, désormais à un niveau historiquement bas, et d'un recours croissant aux dispositifs de sevrage.
A l'occasion de la journée internationale d'action pour la santé de la femme, mercredi 28 mai 2025, la HAS fait le point sur ses dernières recommandations élaborées sur cet enjeu majeur. Avec une priorité : améliorer la prise en charge des femmes et mieux les accompagner tout au long de leur vie. Le dossier de presse aborde notamment les problématiques de l'obésité, de l'endométriose, le risque alcool et la vaccination chez les femmes enceintes.
L'Unicef a publié un rapport sur le bien-être des enfants dans 43 pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de l'Union européenne (UE), à partir d'une analyse comparative de données datant de 2018 et 2022. Les principaux indicateurs, relatifs à la santé mentale et physique et aux compétences, positionnent les Pays-Bas, le Danemark et la France en tête du classement des pays qui offrent un cadre de vie favorable aux enfants.
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publie une étude sur l'état de santé des jeunes de 15 à 24 ans. Les résultats présentés dans cet "Études et Résultats" sont issus du volet français de l'enquête santé EHIS (European Health Interview Survey) réalisée en 2019. Cette étude propose une photographie de la santé des jeunes juste avant la crise sanitaire, avec un zoom sur différents indicateurs de santé et de recours aux soins. Elle décrit également certains déterminants individuels de santé, c'est-à-dire des comportements ou habitudes de vie qui peuvent avoir des conséquences à plus ou moins longue échéance sur le capital santé des jeunes, impacter leur qualité de vie et contribuer à diminuer leur espérance de vie.
Populations, santé mentale, santé physique, santé sexuelle, handicap, pratiques addictives, santé environnementale, profession sanitaire et sociale, toutes ces thématiques sont abordées dans cette bibliographie ainsi qu'un focus sur l'épidémie de Chikungunya et de Dengue à la Réunion.
> Site du centre de documentation de l'EHESP
L'adolescent, puis le jeune adulte en situation de handicaps sévères, présente une double vulnérabilité, celle de ses handicaps et celle de l'adolescence, période à risques dont ceux de comorbidités psychiques. Or, il est confronté au changement complet des équipes médicales, avec une spécialisation accrue et un changement de la relation médecin - patient ainsi que d'établissement médicosocial de vie qui lui sont imposés. Il y a ainsi, pour cet adulte en construction et pour ses parents, des risques graves de rupture de soins, de détresse psychologique et de rupture du parcours éducatif. Les questions traitées par ce rapport sont celles des enfants en situation de handicaps sévères, définis par le recours indispensable à une aide humaine pour leur autonomie au moins une partie du temps.
> Site de l'Académie de médecine
Les jeunes en situation de handicap s'insèrent moins bien sur le marché du travail et accèdent moins souvent que les autres jeunes à des positions sociales élevées. Ces désavantages varient-ils selon l'origine sociale ? L'analyse des données de l'enquête Emploi de l'Insee apporte des réponses.
> Haut Commissariat à la Stratégie et au Plan
Avec 122,1 milliards d'euros de dépenses en 2023, financées à 92,6 % par l'Assurance maladie, le secteur hospitalier représente près de la moitié (49,1 %) de la consommation de soins et de biens médicaux et 6,3 % de la consommation finale effective des ménages. En 2023, la situation financière des hôpitaux publics se dégrade à nouveau très fortement avec un déficit de 2,4 milliards d'euros, alors que celle des cliniques privées à but lucratif reste bénéficiaire, avec un résultat net positif de 362 millions d'euros.
> Hospimédia, 23 mai 2025 (accès abonnés)
Dans son rapport annuel 2024, le Contrôleur général de lieux de privation de libertés (CGLPL) pointe une aggravation de la crise structurelle que traverse la psychiatrie. Ces difficultés ont des effets délétères sur la prise en charge de patients, la qualité des soins et le respect de leurs droits fondamentaux. L'intégralité du rapport sera mis en ligne en juillet.
> Santementale.fr, 21 mai 2025
Le gouvernement a missionné la présidente du Comité économique des produits de santé (Ceps), Virginie Beaumeunier afin d'engager des renégociations sur l'accord-cadre de 2021, conclu entre le Ceps et l'organisation représentant les entreprises du médicament (Leem). Cette mission s'inscrit dans le cadre des travaux sur la réduction des dépenses de santé et de maîtrise du déficit global des institutions de Sécurité sociale. Le budget de la Sécurité sociale a notamment vu son déficit se creuser depuis 2023, une des causes étant la hausse des dépenses de médicaments plus rapide que prévu sur les dernières années (5,7 % contre 4 %).
> Les Echos, 12 mai 2025 (réservé aux abonnés)
> Les Echos, 12 mai 2025 (réservé aux abonnés)
A l'occasion son premier "Data Day", la CNSA a lancé son portail consacré à la diffusion d'indicateurs et à la mise à disposition de données de l'offre médico-sociale, de l'offre ordinaire, l'habitat inclusif… en Open Data visant à améliorer l'autonomie.
> Portail d'accès aux données CNSA
> Health Data Hub, 20 mai 2025
Vous y trouverez : les grandes dates de la Sécurité sociale; les événements anniversaires organisés partout en France ; des portraits de collaborateurs et des ressources inédites pour comprendre l'évolution et les enjeux de la Sécurité sociale.
> https://80ans.securite-sociale.fr/
Au-delà du résumé d'une sélection de
travaux récents, vous y trouverez également :
- une nouvelle
rubrique : « Question de politique publique »
- la liste et les
liens vers tous les codes sources ouverts en 2024
- la liste et
le calendrier des travaux récurrents prévus en 2025
- le
calendrier des enquêtes prévues
- un coup de projecteur sur 2
enquêtes actuellement en cours : l'Enquête sans domicile et
l'Enquête santé et recours aux soins.
>
Site de la Drees
> Le quotidien du médecin, 30 mai 2025
Alors que l'on célèbre cette année les 80 ans de la Sécurité sociale, les inquiétudes sur la soutenabilité de notre système de soins se multiplient. Le déficit de la branche maladie atteint un niveau record hors crise sanitaire, alors qu'un mur démographique et épidémiologique se profile à l'horizon. Les solutions purement comptables et les facilités de court terme ne permettront ni de résoudre l'équation financière ni de relever les défis qui se présentent. Un autre modèle est à inventer. Selon Nicolas Revel, il doit se construire autour d'une nouvelle organisation du suivi des pathologies chroniques et faire le pari de la qualité des soins comme vecteur essentiel d'attractivité pour les soignants et de maîtrise des dépenses de santé.
À l'occasion du discours inaugural de l'édition 2025 de SantExpo, Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France (FHF), a présenté les propositions de cette dernière en faveur d'un projet de loi de programmation pluriannuelle en santé afin de fixer de manière pérenne "les grands objectifs de santé publique et d'y allouer les moyens financiers, humains et matériels nécessaires pour les atteindre ".
La proposition de loi crée un droit à l'aide à mourir pour les malades majeurs condamnés par une affection grave et qui en ont exprimé la demande, sous certaines conditions. Cet ultime recours est encadré. Une clause de conscience est prévue pour les professionnels de santé qui refuseraient de participer à cette procédure.
France Stratégie et le Haut-Commissariat au Plan, sont fusionnés pour donner naissance à une entité unique, le Haut-commissariat à la stratégie et au plan. La nouvelle entité animera et coordonnera les travaux de planification et de réflexion prospective conduits pour le compte de l'État, tout en déterminant les grandes orientations de la Nation et la préparation des réformes (décret n° 2025-450 du 23 mai 2025)
Le HCSP fait le point dans ce rapport sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention des infections et de l'antibiorésistance (SNPIA) 2022-2025. Ce rapport vise à identifier les avancées réalisées, les défis persistants, et à formuler des recommandations pour renforcer l'efficacité des actions mises en place dans le cadre de cette stratégie.
Le recueil du point de vue (expérience et satisfaction) des personnes accompagnées est la première des bientraitances. Exprimer son opinion et ses préférences est un droit fondamental et s'inscrit dans une démarche globale de promotion de la justice sociale visant à reconnaître l'autonomie, les capacités, les expériences et les savoirs des personnes. Elles sont les mieux placées pour exprimer comment elles perçoivent leur accompagnement, ce qui leur convient et ce qu'elles souhaitent. Ce document méthodologique vise à fournir des clefs essentielles permettant le recueil et la prise en compte effective du point de vue des personnes accompagnées.
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publie une étude dédiée à la santé mentale à partir des données les plus récentes de l'enquête EpiCov. L'enquête couvre la période 2020-2022 à l'aide d'un panel d'environ 64 000 participants représentatif de la population vivant en France et âgée de 15 ou plus au démarrage de l'enquête. L'étude rend compte de l'évolution de certains indicateurs de santé mentale tels que les syndromes dépressifs et les pensées suicidaires dans cette population ainsi que les difficultés psychosociales chez les mineurs. Des données sur le recours aux soins de santé mentale, les inégalités sociales, l'expérience de discriminations, l'orientation sexuelle ainsi que l'usage des écrans et des réseaux sociaux sont également analysées. L'étude met en exergue certains facteurs liés à la santé mentale dégradée qui se retrouvent notamment chez les femmes âgées de moins de trente ans.
Les enfants qui bénéficient d'une mesure de protection ont à la fois un risque plus important de présenter des troubles psychiques et neurodéveloppementaux et des difficultés d'accès aux soins psychiatriques. Par ailleurs, la continuité de leurs parcours de soins peut ensuite être compromise, entre autres, par manque de coordination entre les acteurs de protection de l'enfance et ceux de la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Dans ce contexte, la Haute Autorité de santé (HAS) s'est auto-saisie pour élaborer une recommandation afin de favoriser la coordination entre les acteurs des deux champs concernés. Ce travail s'inscrit dans le cadre de son propre programme « santé mentale et psychiatrie » et dans un contexte où la santé mentale est Grande cause nationale 2025.
> Haute Autorité de Santé, 26 mai 2025
Le Conseil économique, social et environnemental a mis en place un dispositif de participation citoyenne associant vingt jeunes à ses travaux sur le sujet de la santé mentale des jeunes. Ils se sont réunis pour deux séquences de travail au CESE du 14 au 17 avril et du 22 au 23 mai 2025. À l'issue de ces sessions de travail ils ont formulé des propositions et ont adopté leur rapport. Les jeunes ont identifié trois thématiques prioritaires pour améliorer leur bien-être mental. Ils insistent notamment sur l'importance de reconnaître leur parole, de valoriser leurs expériences, et de créer des conditions favorables à leur épanouissement. C'est à travers trois questions qu'ils ont posé les enjeux qui leur semblent cruciaux : Comment l'environnement personnel des enfants et des jeunes peut-il soutenir leur santé mentale ? Comment protéger la santé mentale des enfants et des jeunes face aux discriminations et au jugement ? Comment transformer le système scolaire pour qu'il soit au service de la santé mentale des enfants et des jeunes ?
Ces décrets créent, à coté du concours externe destiné aux médecins installés à l'étranger, une voie interne pour les Padhue qui exercent déjà dans des établissements hospitaliers en France depuis au moins deux ans. Ces derniers n'auront désormais besoin de passer qu'une seule épreuve théorique, au lieu de deux pour les participants externes au concours.
> Site Legifrance (Décret n° 2025-467 du 28 mai 2025)
> Site Legifrance (Décret n° 2025-468 du 28 mai 2025)
> Le Quotidien du médecin, 30 mai 2025
Fort de sa feuille de route lancée il y a maintenant trois ans, l'Ordre national des pharmaciens dévoile les chiffres clés de la démographie pour 2024 et dresse un bilan des actions menées en faveur de la démographie et de l'attractivité. Avec 75 080 pharmaciens inscrits au 1er janvier 2025, la profession atteint son plus haut niveau depuis dix ans. Mais au-delà de cette dynamique encourageante, certains indicateurs appellent toutefois à une vigilance renforcée.
> Ordre national des pharmaciens
Par décret publié le 19 mai, M. Bayrou a chargé Jean-François Rousset et Yannick Monnet d'une mission temporaire ayant pour objet les dépassements d'honoraires pratiqués dans les professions de santé. La mission des députés consiste à "dresser un état des lieux précis" de ces pratiques et "formuler des recommandations pour repositionner cette pratique dans le cadre actuel de notre système de santé, dans un contexte où les enjeux d'accès aux soins et d'équilibre financier sont au cœur des priorités du gouvernement". Ils devront également déterminer si ces pratiques ont un impact sur la répartition territoriale des professionnels de santé et sur l'accès aux soins pour les patients.
> Le Quotidien du médecin, 21 mai 2025
> Podcast France culture "Entendez vous l'éco", 5 mai 2025
> Le Monde, 20 mai 2025 (réservé aux abonnés)
> Cour des comptes européenne, 21 mai 2025
Ce rapport sur les statistiques sanitaires mondiales 2025 révèle que la pandémie de Covid-19 a eu un fort impact sur la mortalité et la longévité ainsi que la santé et le bien-être en général. En deux ans à peine, entre 2019 et 2021, l'espérance de vie mondiale a reculé de 1,8 an, soit la plus forte baisse de l'histoire récente, annulant une décennie de progrès en matière de santé. L'augmentation de l'anxiété et de la dépression sous l'effet du Covid-19 a réduit de six semaines l'espérance de vie en bonne santé dans le monde, réduisant à néant la plupart des progrès réalisés grâce à la baisse de la mortalité due aux maladies non transmissibles (MNT) au cours de la même période. Le rapport fait également la synthèse des données mondiales sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du triple milliard de l'OMS, révélant ainsi non seulement les conséquences du choc provoqué par la pandémie, mais aussi une tendance plus durable à un ralentissement des progrès, qui a commencé dès avant la pandémie et qui se poursuit encore aujourd'hui. L'OMS signale que les progrès sont menacés de manière générale et qu'il faut agir d'urgence à l'échelle mondiale afin d'être à nouveau sur la bonne voie.
> Communiqué de presse de l'Oms
Les États membres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont officiellement adopté aujourd'hui par consensus le premier accord mondial sur les pandémies. Cette décision historique de la soixante-dix-huitième Assemblée mondiale de la Santé est l'aboutissement de plus de trois ans de négociations intenses lancées par les gouvernements en réponse aux effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19, et motivées par l'objectif de rendre le monde plus sûr face aux futures pandémies, et plus équitable dans sa riposte face à celles-ci.
> Organisation mondiale de la Santé, 20 mai 2025
Le Conseil a approuvé les comptes 2024, qui traduisent une exécution budgétaire de plus de 41 milliards d'euros pour la branche autonomie. L'affectation des résultats a également été validée, confirmant la gestion rigoureuse des ressources de la CNSA, certifiée par la Cour des comptes. Il a également voté la répartition des crédits pour les SSIAD et les EHPAD, la généralisation du Service public départemental de l'autonomie (SPDA) et lancé la campagne budgétaire des établissements et services médico-sociaux.
> Hospimedia, 26 mai 2025 (accès abonnés)
> Assemblée nationale, 13 mai 2025
ISSN 2824-9658