Ce bulletin rassemble les résultats de la veille documentaire sur l'actualité en santé et domaines connexes. Cette veille se base sur la lecture de Lettres d'actualités et de Revues de presse en ligne ainsi que sur le suivi de sites français et étrangers. Il est élaboré par les documentalistes de l'Irdes, Marie-Odile Safon et Véronique Suhard.
De périodicité bimensuelle, ce bulletin de veille présente les nouveautés selon les thématiques suivantes :
• Assurance maladie • Démographie • Economie de la santé • Etat de santé • Géographie de la santé • Handicap • Hôpital • Inégalités sociales de santé • Médicament • NTIC : Internet, open data • Politique de santé, politique sociale • Politique publique • Prévention • Prévision - évaluation • Psychiatrie • Réglementation • Science de l'information et de la communication • Soins de santé primaires • Sondages • Statistiques • Système de santé • Travail et santé • Vieillissement • Nominations
En application de l'avenant 9 à la convention médicale, plusieurs revalorisations tarifaires s'appliquent à compter de ce vendredi 1er avril pour la médecine libérale. Tour d'horizon des principaux changements.
> Le Quotidien du médecin, 1er avril 2022
Emmanuel Macron était ce vendredi 18 mars à Pau pour répondre aux questions des Français, à trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle. Interrogé sur l'intérêt d'améliorer la rémunération des médecins pour les inciter à s'installer, ce dernier a estimé que "bouger seulement sur la rémunération à l'acte n'est pas un bon levier".
Les indemnités de maladie sont une composante essentielle de la protection sociale de la santé: elles favorisent l'exercice du droit humain qu'est le droit à la santé et à la sécurité sociale en empêchant que la perte de revenu subie pendant une maladie n'entraÎne un appauvrissement. La crise de la COVID-19 a démontré leur importance parce qu'elles ont constitué un précieux levier pour contenir la propagation de la maladie et protéger le revenu des personnes qui l'ont contractée. Dans le même temps, elle a mis en lumière des lacunes dans la couverture et des faiblesses auxquelles il est nécessaire de remédier pour que ces prestations atteignent leur objectif
180.777 nouveaux cas de Covid-19 ont été rapportés mardi 22 mars 2022 en France, contre 116.618 sept jours auparavant, selon Santé publique France. La moyenne sur sept jours s'élève à 98.928 cas, contre 69.249 cas en moyenne mardi dernier et 54.609 le précédent. Dans le même temps, la baisse du nombre de patients hospitalisés ralentie, à 20.742 hier (dont 1.562 nouveaux patients), contre 20.919 patients le 15 mars. Un peu plus de 1.600 malades sont en soins critiques. Après plusieurs semaines d'accalmie, les pharmacies voient ainsi les demandes de tests exploser à nouveau. "Aujourd'hui, ça repart", témoigne Laurence, gérante d'une pharmacie dans le quartier d'Oberkampf. Elle dit carburer à près d'une centaine de tests par jour. Le e nombre de patients à l'hôpital ne baisse pas, les cas augmentent, contre une vingtaine seulement courant février, et "près de 200" durant la période saturée de début 2022. Surtout, les taux de positivité explosent: "sur mes huit premiers tests, j'en ai six de positifs", indique-t-elle. Heureusement, les quelques semaines de répit ont permis aux pharmacies prévoyantes de reconstituer leurs stocks de tests antigéniques et autres autotests, en cas de énième reprise épidémique. En cette amorce de sixième vague, on est donc encore très loin des ruptures de tests parfois répertoriés durant l'hiver.
> Note du Conseil scientifique, 14 mars 2022
Par exemple, un homme 70 ans a deux fois plus de probabilité de mourir qu'une femme du même âge. Même chose à 40 ans, même si le risque est nettement plus limité à cet âge. Les raisons sont connues: les hommes prennent moins soin de leur santé que les femmes, fument davantage et boivent plus d'alcool. Ils prennent aussi davantage de risques au travail ou pour leurs loisirs. Les femmes pourraient aussi bénéficier, génétiquement, d'une meilleure immunité que les hommes.
Une grande étude internationale d'association pangénomique a permis de mettre en évidence 75 régions du génome impliquées dans la maladie d'Alzheimer, dont 42 n'avaient pas encore été identifiées jusque-là. Ce résultat, paru dans « Nature Genetics », s'appuie sur les données d'une vaste cohorte mise en place par le consortium European Alzheimer & Dementia BioBank (EADB), sous la coordination du directeur de recherche Inserm Jean-Charles Lambert.
> Nature genetics, 4 avril 2022
Les responsables de laboratoire alertent sur des réinfections un mois ou un mois et demi après un premier test positif à la Covid-19. "On a tous désormais des tiroirs entiers de cas de réinfections rapides (souvent quatre à six semaines)", écrit sur Twitter un biologiste médical connu sous le nom de Bio_Saiyan. Il déplore le décalage avec les informations des autorités de santé, qui jugent "négligeable" le risque d'une réinfection rapide. "Nous avons entendu ce signal et nous sommes en train de le surveiller", affirme à Libération le virologue et membre du conseil scientifique Bruno Lina. La question est toutefois difficile à étudier. En effet, certaines personnes peuvent rester positives plusieurs semaines après une infection. Au Royaume-Uni par exemple, l'agence sanitaire a choisi de décréter qu'une réinfection est caractérisée par deux tests PCR positifs espacés d'au moins 90 jours, soit trois mois En France, le délai est fixé à soixante jours, "pour éviter d'interpréter de façon erronée la présence résiduelle d'ARNm chez les patients", explique Bruno Lina, qui envisage d'abaisser ce seuil à quarante-cinq jours pour prendre en compte les possibles réinfections rapides apparaissant avec l'avènement d'omicron.
> Site de l'Académie nationale de médecine
> The Conversation, 25 mars 2022
Dans le cadre de l'élection
présidentielle, MG France a présenté une série de
recommandations pour l'accès aux soins et à la santé de toute la
population, en janvier dernier. Le syndicat de généralistes a
également publié un guide destiné aux élus locaux «qui
recherchent désespérément un médecin». Objectif : «déployer en
urgence un plan d'action» dans les zones sous-dotées.
> Site
de MG France
Qu'on se le dise : s'il est réélu, Emmanuel Macron fera de l'accès aux soins un « chantier majeur » de son deuxième mandat. Pour assurer le service avant vote de son programme, les trois référents santé du candidat � Pascale Mathieu (présidente de l'Ordre des kinés), le Dr François Braun (urgentiste, président de Samu-Urgences France) et le Dr Sébastien Mirek (anesthésiste-réanimateur au CHU Dijon) � ont levé un coin du voile sur les priorités et surtout la « nouvelle méthode » pour réformer le secteur, lors d'une table ronde organisée par le cabinet Nile Consulting.
> Le Quotidien du médecin, 29 mars 2022
Ils ont touché plus de 90 000 euros en passant d'un désert médical à l'autre. Il y a quelques jours, deux médecins ont créé la polémique en fermant leur cabinet pour en ouvrir un autre à 200 kilomètres, empochant au passage les aides à l'installation (contre l'engagement d'exercer pendant 5 ans). L'affaire a relancé le débat sur l'efficacité des mesures pour lutter contre les déserts médicaux, alors que de nombreux élus prônent un dispositif plus coercitif comme le conventionnement sélectif. Selon eux, les mesures incitatives ont échoué et profitent surtout aux opportunistes...
Dans une étude rapportée par l'Express, IQVIA France alerte sur le risque d'une nette aggravation des déserts médicaux. Selon ses projections, 27 millions de Français pourraient vivre sans accès direct à un médecin généraliste à la fin du prochain quinquennat, contre sept millions actuellement. "En croisant les évolutions de la population avec les départs en retraite attendus de généralistes et les effectifs de jeunes en formation, et en prolongeant les tendances en matière d'installation, nous voyons clairement que les zones sous-denses dans l'est et le centre du pays devraient s'étendre. Les écarts territoriaux s'accentuent, et de nouveaux secteurs, relativement épargnés jusqu'ici, sont touchés", constate Jean-Marc Aubert, président d'IQVIA France. En cause, un numerus clausus trop resserré dans les années 1990. Son relâchement, récent, ne portera ses fruits qu'après une décennie particulièrement compliquée. Difficile dès lors de trouver une solution efficace au problème. Promise par la quasi-totalité des postulants à l'élysée, la poursuite de l'augmentation des étudiants en médecine "ne sert plus à rien: d'ici dix ans, quand ces futurs étudiants arriveront dans les cabinets, le problème sera réglé. Nous avons besoin de réponses immédiates", relève Xavier Nicolas, coresponsable de la commission santé de l'Association des petites villes de France. Face à un débat figé entre mesures coercitives ou incitatives à l'installation, les experts soulignent surtout l'importance de libérer du temps médical. "à l'étranger, les généralistes ont souvent des patientèles plus larges que leurs confrères français, grâce à une distribution des tâches différente entre les soignants", confirment Julien Mousques et Guillaume Chevillard, chercheurs à l'Irdes.
Le ministère de la Santé a rapporté pour mardi 28 mars 2022 217.480 nouveaux cas de Covid-19 en France, renouant avec les niveaux enregistrés début février. Tout le territoire est concerné. "De manière factuelle, l'épidémie reprend, portée par un relâchement des mesures barrières", mais aussi par un sous-variant BA.2 d'Omicron encore plus contagieux, note l'épidémiologiste Mircea Sofonea. L'Institut Pasteur anticipe toutefois encore un pic "très inférieur" à celui de janvier, même s'il est encore difficile de dire quand il se produira. Dans les hôpitaux, la situation se dégrade aussi, mais lentement. Les admissions de patients Covid ont augmenté d'environ 11% sur une semaine, et la pression sur les services de réanimation est encore en légère baisse. "Selon les projections, l'impact dans les hôpitaux sera contenu, sachant que le scénario le plus pessimiste ne dépasse pas plus de 2.500 patients en soins critiques", contre 1.538 hier, souligne Mircea Sofonea. Une tendance au "vivre avec" s'installe, même si la vigilance demeure face au risque de nouveaux variants. "On l'attend plutôt, si on interroge la communauté scientifique, à l'automne. Moi, je n'en suis pas certain, je ne sais pas. Il peut arriver avant", indique le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.
Dévoilé jeudi 31 mars 2022, le rapport de la commission d'enquête du Sénat sur la "situation de l'hôpital" s'inquiète de l'aggravation du malaise des soignants, rapporte Libération. Selon la rapporteure Catherine Deroche, le "Ségur de la santé" n'a rien résolu. Pis, "le saupoudrage des mesures de 2020 à 2022 et leur extension sans réflexion d'ensemble et par à-coups aux 'oubliés du Ségur' ont généré une amertume qui ne tarit pas", précise le rapport qui, au passage, insiste sur la nécessité de revaloriser les gardes hospitalières et les indemnisations du travail de nuit et de week-end. Mais c'est surtout la perte de sens dans le travail, manifeste, qui inquiète les sénateurs. Le rapport plaide aussi pour des investissements accrus dans les outils numériques performants et les applications innovantes et pour une remise à plat du mécanisme général du financement de l'hôpital.
A l'occasion de la remise du rapport sur la VAE réalisé par Claire Khecha, Yanic Soubien et David Rivoire, le ministre de l'éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, la ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ainsi que la ministre déléguée chargée de l'Autonomie, ont dressé un bilan de l'expérimentation dans le secteur du grand âge, qui avait débuté en 2021, et annoncé le financement à hauteur de 15 millions d'euros d'une nouvelle expérimentation.
> Communiqué de presse du ministère chargé de la santé, 15 mars 2022
30/03/2022- Après l'acte de
cyber-malveillance subi par le site Amelipro et annoncé par la
Cnam le 17 mars, la caisse nationale diffuse un communiqué de
presse pour alerter le public sur le risque d'appels
téléphoniques, de courriels ou de SMS frauduleux.
> Communiqué
de presse de l'Assurance maladie, 21 mars 2022
Réservée à certains patients et médecins, la télé-expertise entre dans une nouvelle dimension ce 1er avril. Tracée et mieux rémunérée, elle devient un acte en lui-même du parcours de soins des patients. Sur les 18 professions désormais concernées, les orthophonistes, les sages-femmes et les médecins ont actuellement acté la prise en charge.
> Avenant n° 9 de la Convention nationale
Un "grand pas pour la sécurité et les usages du numérique en santé". Après deux phases de concertation publique et de nombreux échanges, le référentiel sur l'identification électronique a été publié au Journal officiel. Un texte qui s'équilibre entre usages des professionnels et nécessaire sécurité pour les données de santé.
> Hospimédia, 4 avril 2022 (Accès abonnés)
Doctolib travaille sur son intégration au catalogue de services de Mon espace santé, selon Tic Santé.
> Lettre ESE, 6 avril 2022
> Actualité et dossier en santé publique, n° 117
> Site du ministère chargé de la santé
« La loi dite de « démocratie sanitaire » du 4 mars 2002 a 20 ans. Si le préambule de la Constitution du 17 octobre 1946 précise que la Nation garantit « la protection de la santé », ce texte de loi affirme que « le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis en oeuvre par tous moyens disponibles au bénéfice de toute personne ». Il s'agit d'une évolution significative, qui traduit une politisation des enjeux de santé, de la protection à la reconnaissance de droits fondamentaux. En cette date anniversaire, dans ce moment politique si particulier que nous nous partageons, l'occasion nous est donnée de réfléchir à la place de la démocratie en santé ».
> Dossier documentaire de l'Ehesp
Plus de deux ans après son apparition, l'origine du Sars-CoV-2 reste inconnue. Une incroyable énigme scientifique, malgré les multiples enquêtes lancées par les meilleurs chercheurs. Les dernières études, présentées fin février, accréditent l'hypothèse de l'origine naturelle du virus. Elles indiquent que le Sars-CoV-2 se serait répandu initialement sur le marché de Huanan, à Wuhan, où il serait passé de l'animal à l'homme. "Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, mais ces études confirment que ce lieu a joué un rôle clé dans les premiers jours de la pandémie", analyse Florence Débarre, chercheuse au CNRS. La piste d'une fuite d'un laboratoire n'est toutefois pas encore totalement exclue. "Wuhan fourmille de laboratoires qui ne sont pas exemplaires dans leur gestion et leurs règles sanitaires", insiste Gilles Demaneuf, expert en mégadonnées en Nouvelle-Zélande et membre de Drastic, un groupe d'enquêteurs indépendants. "Il faut vraiment voir au-delà du P4 et considérer que les laboratoires P2 ou P3, moins sécurisés, sont plus à risques, comme ceux de l'Université de Wuhan." L'OMS, discréditée par l'échec de sa mission d'inspection à Wuhan en janvier et février 2021, tente aussi de reprendre la main avec la création, fin novembre, d'un nouveau conseil scientifique baptisé Sago.
> Challenges, 31 mars 2022
> Site de l'Institut de la protection sociale
Alors que la loi Kouchner relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé fêtait ses 20 ans au début du mois, Terra Nova publie une note dressant l'état des lieux.
Les acteurs des secteurs sanitaire, social et médico-social, à l'occasion des travaux qu'ils mènent avec la Haute Autorité de santé (HAS), l'alertent régulièrement sur les difficultés qu'ils rencontrent. Difficultés des professionnels à délivrer aux patients et aux personnes accueillies une qualité des soins et des accompagnements à la hauteur de ce qu'ils souhaiteraient. Sentiment des usagers que le système de santé apporte de moins en moins de réponses adaptées à leur quotidien et leurs besoins. Exacerbées par la crise sanitaire, ces difficultés sont en réalité systémiques. Dans ce contexte, le Collège de la HAS adresse une lettre ouverte à tous ceux qui ont à cœur de se mobiliser pour une meilleure qualité des soins et des accompagnements. Il y pointe les enjeux prioritaires à ses yeux et formule en regard des propositions de nature à nourrir le débat.
> Site du ministère chargé de la santé, 22 mars 2022
Le conseil d'administration de France Assos Santé a voté à l'unanimité l'adhésion de quatre nouvelles associations nationales, le 31 mars dernier : ' APAJH (collège personnes en situation de handicap, EndoFrance (collège personnes malades), France Lym ( collège personnes malades), HyperSupers TDAH France (collège personnes en situation de handicap).
>Lettre ESE, 5 avril 2022
C'est un phénomène encore insuffisamment connu : les dérives sectaires constituent un risque sérieux dans le domaine de la santé Mais quelles formes empruntent-elles ? Quelle est l'ampleur de ce phénomène en France ? Peut-on les prévenir ? Des éléments de réponse se dessinent.
Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, ont levé trop « brutalement » leurs mesures anti-Covid et se retrouvent confrontés à une nette remontée des cas sous l'effet du sous-variant BA.2, environ 30 % plus contagieux - mais pas plus dangereux - que son prédécesseur, a déploré ce 22 mars l'Organisation mondiale de la santé.
> Le Quotidien du médecin, 22 mars 2022
« La crise sanitaire a mis en lumière l'intervention des consultants dans la conduite des politiques publiques. Ce n'était en réalité que la face émergée de l'iceberg : au quotidien, des cabinets privés conseillent l'état sur sa stratégie, son organisation et ses infrastructures informatiques. Peu connus du grand public, ils s'appellent Accenture, Bain, Boston Consulting Group (BCG), Capgemini, Eurogroup, EY, McKinsey, PwC, Roland Berger ou encore Wavestone et emploient environ 40 000 consultants en France. Les cabinets de conseil interviennent au coeur des politiques publiques, ce qui soulève deux principales questions : notre vision de l'état et de sa souveraineté face à des cabinets privés, d'une part, et la bonne utilisation des deniers publics, d'autre part.»
> France culture, 28 mars 2022
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 � avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » �, le Giec (Groupement intergouvernemental sur l'étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l'« atténuation ». Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l'état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l'atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
> The Conversation, 4 avril 2022
La prévention représente moins de 2% de la dépense courante de santé, en deçà de la moyenne de l'Union européenne à environ 3%, rappelle le Cercle prévention et santé. Aucune vision globale de la prévention en santé n'a été portée au cours des cinquante dernières années en dehors d'actions ponctuelles, complète le think tank économie santé. Les deux groupes de réflexion ont placé la prévention au cœur de leurs travaux, récemment dévoilés et placés à la disposition des candidats à l'élection présidentielle. Leur constat est sévère et ne date pas d'hier : la prévention en santé en France n'est pas assez efficace.
> Les propositions du Think Tank Economie de la santé
> Les propositions du Cercle de Prévention Santé
> Hospimédia, 21 mars 2022 (Accès abonnés)
Entre les recommandations du Haut Conseil de santé publique (HCSP), celles des experts de la Société française de pédiatrie (SFP) et le flux continu d'informations nutritionnelles, le médecin de famille peut être en grande difficulté une fois confronté aux interrogations, toujours très précises, parfois inattendues, de parents de jeunes enfants ou d'adolescents. Le Pr Patrick Tounian, chef du service de nutrition et de gastro-entérologie pédiatriques de l'Hôpital Trousseau (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), fait le point pour les plus jeunes, puis pour les plus grands.
Ces résultats sont rapportés par Doctolib et l'Union française pour la santé bucco-dentaire, dans une étude qui pointe notamment les difficultés financières de 17% des personnes interrogées.
Les personnes âgées de 80 ans et plus ainsi que les résidents en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et en unités de soins de longue durée (USLD) sont éligibles à un deuxième rappel vaccinal, à partir de 3 mois après l'injection du premier rappel.
> Site service-public.fr, 30 mars 2022
Ces sept indicateurs se situent à différentes étapes de la prise en charge : dépistage, prise en charge des patients stables, suivi après hospitalisation. Ce travail s'inscrit dans le cadre du chantier "Qualité et pertinence" de la stratégie "Ma santé 2022", co-piloté par l'Assurance Maladie et la HAS.
En vue de l'élection présidentielle, les acteurs de la psychiatrie publique proposent un corpus d'actions pour le prochain locataire de l'élysée. Cinq thématiques sont retenues, incluant la formation, les autorisations ou encore la déstigmatisation.
> Hospimédia, 28 mars 2022 (Accès abonnés)
Dès ce mardi 5 avril, les consultations de psychologie seront remboursées par l'Assurance Maladie et les complémentaires, dans le cadre du dispositif « MonPsy ». Annoncé à la suite des Assises de la santé mentale à l'automne dernier, celui-ci permet la prise en charge de huit séances chez un psychologue pour des troubles de santé mentale sans gravité, ont souligné ce lundi le ministère de la Santé et l'Assurance-maladie (Cnam). 1300 psychologues (sur 18 000) font partie du dispositif.
> Le Quotidien du médecin, 4 avril 2022
Par le biais d'un décret paru ce 22 mars au Journal officiel, le ministère des Solidarités et de la Santé entérine la création d'une plateforme numérique pour le compte du service d'accès aux soins (Sas).
> Présentation du SAS sur esante.gouv.fr
> Site de l'Assemblée nationale
Elle vient s'ajouter aux cinq rubriques déjà existantes (règles d'assujettissement, dispositifs généraux et ciblés d'allégements et d'exonérations, avantages en nature et frais professionnels, indemnités de rupture et mesures exceptionnelles).
Alors que le forfait structure doit être versé aux médecins libéraux aux alentours du 20 avril (au titre de l'année 2021), un changement dans les règles du jeu agite depuis quelques jours les syndicats de médecins libéraux. Ils craignent une remise en cause des versements futurs (non pas cette année mais en 2023 pour l'année 2022) pour les médecins qui n'exercerait pas encore « de façon coordonnée ».
> Le Quotidien du médecin, 30 mars 2022
30/03/2022- Le paiement automatique du
dernier acompte du forfait patientèle médecin traitant (P4) au
titre de l'année 2021 a été initié 23 mars. Les 71 908 médecins
traitants bénéficiaires percevront en moyenne 3 474 , soit un
coût global de 249,8 M pour l'Assurance maladie. Ce montant est
en légère baisse par rapport à 2020 où il s'élevait à 3 485 en
moyenne par médecin traitant. Les versements sur le compte des
professionnels concernés ont dû être effectifs depuis le 26
mars. Pour rappel, ce forfait unique remplace plusieurs anciens
dispositifs qui cohabitaient : forfait médecin traitant,
rémunération médecin traitant ALD, forfait post-ALD et forfait
majoration personne âgée - MPA - du médecin traitant. Il est
versé sous la forme de quatre acomptes trimestriels. Il est
réservé aux praticiens de secteur I et à tarifs maÎtrisés. Il
peut bénéficier, dans ce cadre, non seulement aux médecins
généralistes mais aussi aux pédiatres, aux médecins à exercice
particulier, à certains spécialistes et aux centres de santé.
>
Egora, 25 mars 2022
Paris, le mardi 29 mars 2022 � C'est un indicateur précieux pour évaluer le niveau de rémunération des médecins français. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié son « panorama de la santé » permettant de mesurer le niveau et la structure de rémunération des différentes catégories de médecins dans les pays les plus développés. Une information importante pour un pays mais également au sein des espaces économiques. Les différences entre les niveaux de rémunération des médecins d'un pays à l'autre peuvent également exercer un pouvoir d'attraction ou de répulsion en termes de migration des médecins. Pour établir cette comparaison, la rémunération des médecins est étudiée sur la base du revenu annuel brut moyen, qui comprend les cotisations sociales et l'impôt sur le revenu à la charge du salarié (frais professionnels exclus).
La Fondation Santé Environnement a souhaité faire un état des lieux des perceptions et connaissances du grand public et des professionnels du secteur medico-social sur la santé environnementale. Quelles sont selon eux les enjeux autour de la santé environnementale ? Quelles sont leurs attentes ? Pour répondre à ses questions, la fondation a mené, en collaboration avec Viavoice, une enquête en janvier 2022 auprès de la population et de professionnels du médico-social.
> Site de la Mutuelle familiale
Qare publie une étude inédite sur la charge médicale, supportée à 70% par les femmes, qui déclarent s'occuper de la santé de leur(s) enfant(s) et de leur conjoint en plus de leur propre santé.
Barack Obama est revenu mardi 22 avril 2022 à la Maison-Blanche pour parler avec Joe Biden de l'accès à la santé aux états-Unis. à cette occasion, le président américain a signé un décret renforçant l'"Affordable Care Act", plus connu sous le nom d'"Obamacare", en vigueur depuis mars 2010. Des millions d'Américains supplémentaires devraient ainsi en bénéficier, grâce à une amélioration de la prise en charge des membres d'une même famille.
Une série de mesures prévues par loi du 2 août 2021 «pour renforcer la prévention en santé au travail» entreront en vigueur dès la fin mars. Dès jeudi prochain, les salariés devront bénéficier d'une visite médicale de mi-carrière. Réalisée par le médecin du travail ou un infirmier de santé au travail en pratique avancée, elle devra être organisée à une échéance prévue par accord de branche ou, à défaut, durant l'année du 45ème anniversaire. Ce dispositif vise à évaluer les risques de désinsertion professionnelle, mais aussi à sensibiliser aux enjeux du vieillissement au travail et à la prévention des risques professionnels. A partir du 1er avril, la visite médicale de reprise sera obligatoire après 60 jours d'absence (contre 30 aujourd'hui). Elle s'imposera toujours après une maladie professionnelle, un accident du travail (pour un arrêt d'au moins 30 jours) et un retour de congé maternité. La visite de préreprise sera possible après un arrêt supérieur à 30 jours (contre 3 mois actuellement) dès lors que le retour du travailleur à son poste sera anticipé. Elle pourra être réalisée à l'initiative du médecin du travail et non plus uniquement du salarié ou de l'employeur. Autre nouveauté, un rendez-vous de liaison entre les deux parties associant également les services de prévention et de santé au travail (également pour tout arrêt supérieur à 30 jours). Ce dispositif vise notamment à informer le salarié qu'il peut bénéficier d'une visite de préreprise et de mesures d'aménagement du poste et du temps de travail.
> Espace social européen, 28 mars 2022
Selon une note publiée par six chercheurs de l'EM Normandie, la France pourrait connaitre une vague de démissions semblable au phénomène de Great Resignation aux états-Unis. Au total, cela représente 620 000 démissions et ruptures conventionnelles au 3e trimestre 2021, soit un niveau record selon la Dares qui s'occupe notamment de la production statistique sur ces thématiques. Ce phénomène touche particulièrement les petites et moyennes entreprises (PME). Cette tendance est aussi plus marquée dans certains secteurs comme la construction ou l'hôtellerie-restauration. Enfin, les chercheurs relèvent que les profils des candidats au départ sont très variés. Selon Vincent Meyer, ils concernent aussi bien "des personnes occupant des emplois très qualifiés, qui ne trouvent plus de sens à leur travail, que celles occupant des postes moins qualifiés et qui assistent à une taylorisation de leur métier".
> The conversation, 3 avril 2022
La feuille de route cadrant la transformation des Ehpad retient quinze mesures. Parmi elles se trouvent la création de groupements territoriaux sociaux et médico-sociaux, la généralisation du tarif soins global, la reconnaissance du statut d'infirmier coordonnateur d'Ehpad ou encore l'évolution des missions des médecins coordonnateurs.
> Hospimédia, 21 mars 2022 (Accès abonnés)
En France, on compte entre 1,3 et 3,9 millions de personnes âgées en perte d'autonomie. De nos jours, la probabilité d'atteindre un âge élevé, où l'on ne peut parfois plus réaliser des activités essentielles à la vie quotidienne, est bien plus importante que par le passé. Si cette dynamique se poursuit malgré la crise du Covid-19, il faut s'attendre à une forte croissance de la population âgée en perte d'autonomie, et des coûts sociaux et économiques associés. Quels seront les besoins ? Comment financer les services qui y répondront ? Les propositions politiques sur ces questions se font timides, notamment parce qu'elles impliquent la mobilisation de ressources conséquentes. Depuis l'affaire Orpéa, les candidats à la présidentielle semblent investir un peu plus le sujet.
> The Conversation, 16 mars 2022
Il vise, à travers un questionnaire volontairement simple, et très court, à évaluer les capacités d'une personne dans six domaines clés sollicités au quotidien: l'audition, la cognition, le bien-être psychique, la nutrition, la mobilité et la vision. Il est déjà utilisé auprès de 18.000 personnes de plus de 60 ans en Occitanie, et son expérimentation va être étendue à d'autres territoires volontaires ces trois prochaines années, à l'initiative du ministère délégué chargé de l'Autonomie.
> Icope
> Communiqué de presse du ministre déléguée en charge de l'Autonomie
Les enquêtes d'opinion sur la retraite
auprès des Français sont nombreuses, particulièrement dans un
contexte de réforme ajournée (celle de 2020 visant à instaurer
un système universel) ou annoncée dans le cadre des débats
présidentiels de 2022. Le présent dossier fait le point sur les
enseignements qu'il est possible de tirer de plusieurs enquêtes
récentes.
La première partie revient sur les opinions vis-à-vis du système
de retraite actuel et les souhaits en matière de réforme. La
seconde partie du dossier présente les opinions des individus
sur leur propre départ à la retraite, notamment sur leurs
motivations de départ à la retraite. Enfin, la troisième partie
analyse les opinions des individus dans les pays européens
suivis par le COR et aux états-Unis.
Thomas Audigé, inspecteur général des affaires sociales de 1ère classe, a été nommé chef de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), à compter du 1er avril, mercredi dernier, en conseil des ministres.