Rapports de l'Observatoire économique de l'hospitalisation publique et privée (OEHPP) (Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, janvier 2015)
« L'Observatoire économique de l'hospitalisation publique et privée a pour mission d'assurer le suivi des dépenses d'assurance maladie relatives aux frais d'hospitalisation. Il pointe, dans ses deux derniers rapports de juin et octobre 2014, récemment mis en ligne, le fort dynamisme des dépenses du poste « médicaments et dispositifs médicaux implantables (DMI) » facturés en sus des tarifs de prestation d'hospitalisation. »
Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales et des traitements anti-infectieux en établissements d'hospitalisation à domicile (HAD), France, mai-juin 2012 (Institut de veille sanitaire (InVS), janvier 2015)
« L'InVS publie le rapport de l'enquête menée de mai à juin 2012 sur la prévalence des infections nosocomiales et des traitements anti-infectieux en HAD. Les résultats produits portent sur 179 établissements d'HAD et 5 954 patients. Les données recueillies constituent une référence dans le domaine de la prévalence des infections nosocomiales en HAD, cette enquête apportant pour la première fois en France et en Europe des données collectées au niveau national. Celles-ci seront précieuses pour éclairer et orienter les programmes de lutte contre ces infections et les actions visant le bon usage des antibiotiques. »
Baromètre prévoyance dépendance (TNS Sofres, janvier 2015)
« Plus de 8 Français sur 10, âgés de 45 à 75 ans, déclarent se sentir concernés par la dépendance. 79 % des personnes qui ont eu à s'occuper d'un proche devenu dépendant ont pris des dispositions pour son maintien à domicile, mais 37 % en ont pris également pour l'hébergement en établissement spécialisé. 74 % des aidants déclarent que les aspects psychologiques et affectifs sont/ont été difficiles à gérer… »
TNS Sofres - Baromètre Prévoyance Dépendance - janvier 2015
Les Français et leur budget santé - Baromètre 2015 Opinion Way pour Sofinco (Sofinscope, janvier 2015)
« Selon ce sondage, avec un budget estimé à 518 euros par an, le budget santé moyen des Français en 2015 est quasiment stable par rapport à 2014. Ce chiffre cache néanmoins des disparités importantes suivant les catégories socio-professionnelles et l'âge des personnes interrogées. Cette année, 60 % des personnes interrogées affirment avoir remis à plus tard ou renoncé à des consultations médicales ou à des achats en lien avec leur santé pour des questions de coût. »
Les Français et leur budget santé, Sofinscope, 2015/01
évaluation médico-économique en santé (Inspection générale des Affaires sociales (Igas), décembre 2014)
Dans ce rapport, l'Igas dresse un état des lieux des évaluations médico-économiques réalisées en France et dans quatre pays européens : le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suède, la Belgique. La mission a choisi de s'intéresser aux décisions publiques prises au niveau central et au niveau déconcentré et d'investiguer un large champ d'application de l'évaluation médico-économique en santé. Elle expose ensuite son analyse des objections classiquement faites aux évaluations médico-économiques et formule plusieurs recommandations organisées selon deux axes : d'une part la fixation d'un cadre de principes structurant la décision publique au sein duquel les évaluations médico-économiques doivent prendre place et, d'autre part, les dispositions à prendre afin de se doter d'une politique en matière d'évaluation médico-économique. Les annexes du rapport décrivent le dispositif d'évaluation en France et à l'étranger et résument quelques exemples d'études menées par la Haute Autorité de santé (HAS).
Igas,
évaluation médico-économique en santé, Marine Jeantet et Alain
Lopez, 2014/12
Enjeux actuels de l'évaluation médico-économique - une comparaison avec le National Institute for Health and Care Excellence (NICE) (Haute Autorité de santé (HAS), décembre 2014)
« Les questions d'organisation et de soutenabilité des systèmes de santé ainsi que l'évaluation économique des traitements ne sont plus des sujets purement nationaux. Plusieurs sujets d'actualité récents ont montré que les pays européens sont confrontés aux mêmes difficultés et problématiques et ce malgré des systèmes de santé différents. La HAS fait le point sur ses derniers travaux et « dialogue » avec le NICE, institution britannique homologue, à l'occasion d'un colloque intitulé « Contribuer à la qualité et l'efficience », tenu à la Cité internationale. »
Voir le communiqué du 18 décembre 2014 de la HAS
Intégration d'infirmiers au sein de cabinets de médecine générale : l'opinion des médecins généralistes des Pays de la Loire (Observatoire régional de la santé (ORS) et Union régionale des professionnels de santé-médecins libéraux des Pays de la Loire (URPSML), décembre 2014)
« L'intégration d'infirmiers au sein de cabinets médicaux pour des missions spécifiques de suivi de certains patients à risque ou atteints de pathologies chroniques est expérimentée depuis plusieurs années, en particulier dans le cadre du protocole ASALéE. Ce protocole, qui peut concerner les diabétiques de type 2, les patients à risque cardiovasculaire, les fumeurs à risque de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), les personnes âgées, s'étend aujourd'hui dans plusieurs régions, dont les Pays de la Loire. L'opinion des généralistes par rapport à ces nouveaux modes d'organisation varie notamment en fonction de l'âge et des conditions d'exercice des médecins, mais également selon le type d'actes confiés aux infirmiers, et en fonction des régions. Dans les Pays de la Loire, l'adhésion à ces nouvelles pratiques est nettement plus forte qu'en moyenne en France. »
Panel en médecine générale 2010-2012 Pays de la Loire, n° 10, 2014/12
Les maternités (Cour des comptes, janvier 2015)
« Ce rapport de la Cour des comptes comporte une analyse générale et sept analyses régionales (Auvergne, Bourgogne, Guyane, Île-de-France, Nord - Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte d'Azur). La France continue de connaître des résultats médiocres en matière de périnatalité. Elle occupe le 17e rang européen pour la mortalité néonatale. La fragilité de la démographie médicale entraîne des problèmes de sécurité parfois aigus dans les zones géographiques ou les établissements, les moins attractifs ou les plus isolés. Une nouvelle recomposition de l'offre de soins est à la fois inévitable et nécessaire, pour des raisons de sécurité et d'efficience de l'offre de soins, et doit être pilotée de façon maîtrisée, avec rigueur et transparence. »
Voir le rapport de la Cour des comptes sur les maternités, analyse générale et analyses régionales
Perspectives du développement de la chirurgie ambulatoire en France (Inspection générale des affaires sociales (Igas), juillet 2014)
« Dans le cadre de la démarche de « Modernisation de l'action publique » (MAP), l'Igas et l'Inspection générale des finances (IGF) ont été chargées d'une mission relative au développement de la chirurgie ambulatoire. La mission s'est intéressée aux points suivants : la situation actuelle de la chirurgie ambulatoire ; les freins à son développement et les leviers à actionner pour la développer ; le potentiel d'actes de chirurgie conventionnelle transférables à la pratique ambulatoire. Elle a fourni une évaluation des économies attendues d'une telle transformation pour l'Assurance maladie et les établissements et a défini plusieurs scénarios envisageables dans la mise en œuvre de ce processus, en termes de rythme d'évolution et de conditions à remplir. »
Les maternités (Cour des comptes, janvier 2015)
« Ce rapport de la Cour des comptes comporte une analyse générale et sept analyses régionales (Auvergne, Bourgogne, Guyane, Île-de-France, Nord - Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte d'Azur). La France continue de connaître des résultats médiocres en matière de périnatalité. Elle occupe le 17e rang européen pour la mortalité néonatale. La fragilité de la démographie médicale entraîne des problèmes de sécurité parfois aigus dans les zones géographiques ou les établissements, les moins attractifs ou les plus isolés. Une nouvelle recomposition de l'offre de soins est à la fois inévitable et nécessaire, pour des raisons de sécurité et d'efficience de l'offre de soins, et doit être pilotée de façon maîtrisée, avec rigueur et transparence. »
Voir le rapport de la Cour des comptes sur les maternités, analyse générale et analyses régionales
Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales et des traitements anti-infectieux en établissements d'hospitalisation à domicile (HAD), France, mai-juin 2012 (Institut de veille sanitaire (InVS, janvier 2015)
« L'InVS publie le rapport de l'enquête menée de mai à juin 2012 sur la prévalence des infections nosocomiales et des traitements anti-infectieux en HAD. Les résultats produits portent sur 179 établissements d'HAD et 5 954 patients. Les données recueillies constituent une référence dans le domaine de la prévalence des infections nosocomiales en HAD, cette enquête apportant pour la première fois en France et en Europe des données collectées au niveau national. Celles-ci seront précieuses pour éclairer et orienter les programmes de lutte contre cesinfections et les actions visant le bon usage des antibiotiques. »
Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales et des traitements anti-infectieux en établissements d'hospitalisation à domicile (HAD), France, mai-juin 2012. Résultats. Saint-Maurice : Institut de veille sanitaire ; 2014. 72 p.
Inégalités environnementales et sociales : identifier les urgences, créer des dynamiques (Conseil économique, social et environnemental (Cese), janvier 2015)
« Les relations et interactions entre inégalités environnementales et inégalités sociales ne font que depuis peu l'objet de travaux en France. L'importance des enjeux, notamment en matière de santé, nécessite pourtant de changer de paradigme. Ce changement demande la construction d'une vision globale et intégrée des inégalités d'exposition permettant d'agir en prévention. Il doit s'accompagner d'une réduction des inégalités d'accès aux ressources et aux aménités environnementales. Les conséquences économiques et sociales des mesures prises en vue de faire évoluer notre modèle économique doivent être mieux évaluées et anticipées. Les évolutions souhaitées dépendront en partie du renforcement de la participation et de la responsabilité environnementale. Les préconisations de l'avis ont pour objectif de faciliter une évolution de notre modèle de développement où la réduction des inégalités constitue un élément de réponse à la crise et de la transition écologique. »
Télécharger sur le site du Cese, l'avis, le rapport et sa synthèse
Protection sociale et inégalités sociales de santé (Mondes sociaux, février 2015)
« La santé fait l'objet d'une double régulation : la régulation thérapeutique d'organismes individuels affectés par des troubles et une régulation sociale visant le bien-être de populations. à partir du moment où l'on perçoit la maladie d'abord et surtout comme un trouble individuel, on tend à considérer que la régulation sociale relève de la « prévoyance des individus ». L'intervention de l'état est-elle nécessaire pour protéger et promouvoir la santé des citoyens ? Lorsque la réponse a été affirmative (loi sur les accidents du travail en 1898, obligation de la vaccination antivariolique en 1902…), le nouveau problème à résoudre a été de déterminer de quels risques majeurs l'état devait protéger ses citoyens. Dans les sociétés occidentales, la réponse a donné lieu à une variété de systèmes de protection sociale… »
Lire l'article de Marcel Drulhe, dans la rubrique « Deux ou trois choses sur… » du magazine électronique des sciences humaines et sociales toulousaines Mondes sociaux, 2015/02
Euro Health Consumer Index 2014 - Indice européen des consommateurs de soins de santé (Health Consumer Powerhouse, janvier 2015)
« L'Indice européen des consommateurs de soins de
santé classe 36 pays plus l'écosse, en fonction de 42
indicateurs portant sur les droits des patients, les délais
d'attente, les résultats médicaux et l'éventail de services et
de médicaments disponibles, etc. La France occupe la 11e
position du classement 2014, entre l'Autriche et la Suède. Soit
une perte de deux places depuis 2013, ce qui confirme sa
tendance à la régression par rapport aux autres pays européens.
Les Pays-Bas arrivent toujours en tête du classement suivis de
la Suisse, de la Norvège, de la Finlande, du Danemark et de la
Belgique. »
Rapport, indicateurs, résultats par pays…
Rapport sur la situation mondiale des maladies non transmissibles 2014 (Organisation mondiale de la santé (OMS), janvier 2015)
« Selon le deuxième rapport publié par l'OMS sur les maladies non transmissibles, les gouvernements doivent agir d'urgence pour atteindre les cibles mondiales relatives à la réduction de la charge des maladies non transmissibles afin d'éviter que, chaque année, 16 millions de personnes ne décèdent prématurément – avant l'âge de 70 ans – de maladies cardiaques ou pulmonaires, d'un accident vasculaire cérébral, d'un cancer ou du diabète. »
Le communiqué de l'OMS du 19 janvier 2015
Le rapport de l'OMS sur la situation mondiale des maladies non transmissibles 2014
Portugal : évaluation de la capacité des systèmes de santé à gérer l'afflux soudain de nombreux migrants. Rapport conjoint sur une mission du ministère portugais de la Santé, du Centre international pour la migration, la santé et le développement, et du Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe (OMS, 2014)
« Le caractère imprévisible de la migration exige que les états membres renforcent la préparation de leur système de santé afin de gérer un éventuel afflux important de populations déplacées, et investissent dans la mise en place de capacités de gestion des urgences et de mécanismes efficaces de coordination multisectorielle. L'afflux de migrants, notamment dans les pays d'Europe méridionale, a souligné la nécessité de recenser les meilleures pratiques, de procéder à un échange de données d'expérience et d'engager un dialogue politique efficace entre les parties prenantes. Dans cette optique, le ministère portugais de la Santé et le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe ont effectué une évaluation conjointe de la capacité du système de santé du pays à gérer l'afflux de nombreux migrants. Le Portugal prend actuellement des mesures conformes à la résolution WHA61.17 adoptée en 2008 par l'Assemblée mondiale de la santé et à la Consultation mondiale sur la santé des migrants menée en 2010 à Madrid (Espagne). Le Portugal peut être considéré à maints égards comme un modèle d'intégration des migrants, bien que l'on puisse encore renforcer la planification et les capacités d'intervention d'urgence. »
Télécharger le rapport (en anglais)
Les facteurs de risques psychosociaux en France et en Europe. Une comparaison à travers l'enquête européenne sur les conditions de travail (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), décembre 2014)
« En France, les salariés déclarent plus souvent que leurs horaires de travail s'accordent mal avec leurs engagements sociaux et familiaux (21 %), contrairement aux salariés au Danemark, aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne (respectivement 6 %, 9 % et 13 %). De même, 45 % des salariés en France parviennent difficilement à prendre une ou deux heures sur leur temps de travail afin de traiter des problèmes personnels ou familiaux, contre 15 % en Suède ou aux Pays-Bas. Relativement à la plupart des autres pays de l'Union, les rapports sociaux au travail, notamment avec la hiérarchie, apparaissent de moins bonne qualité en France. Près de 20 % des salariés déclarent n'être jamais ou rarement soutenus par leur supérieur contre 6 % en Irlande, mais 30 % en Allemagne. 3 % signalent subir des discriminations au travail, soit autant qu'en Belgique ou au Luxembourg, mais bien plus qu'en Italie, Lituanie ou Roumanie. Le sentiment d'insécurité de l'emploi et du revenu est un peu moins fort en France que dans l'ensemble de l'Union européenne, mais les salariés pensent beaucoup plus souvent qu'ils ne pourront pas faire le même travail lorsqu'ils auront 60 ans. »
Dares analyses n° 100, 2014/12
L'X va exploiter l'une des plus grandes bases de données au monde (Ecole Polytechnique, février 2015)
« L'école polytechnique et la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam) s'associent pour déployer de nouvelles pistes d'exploitations des données du système national inter-régimes de l'Assurance maladie, une base de données de plus de 65 millions de personnes. »
Voir le communiqué de l'école Polytechnique
Open data : la Haute Autorité de santé (HAS) publie un second jeu de données ouvertes
« Après la mise en ligne en juillet de données publiques sur la certification des établissements, les indicateurs qualité et sécurité des soins, et les résultats d'évaluation des médicaments, la HAS publie aujourd'hui trois nouveaux jeux de données : les données d'évaluation du dispositif médical, les données des logiciels de prescription certifiés, les données sur l'accréditation des médecins. »
Les données de la HAS sur data.gouv.fr
évaluation de la deuxième année de mise en œuvre du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale (Documentation française, janvier 2015)
« La première partie concerne l'évolution du taux de pauvreté en France, illustrée par des comparaisons avec plusieurs pays européens. La deuxième partie porte sur l'évaluation de la montée en charge des différentes mesures du plan au travers des sept thématiques de celui-ci : l'accès aux droits, l'accès à l'emploi, l'hébergement et le logement, la santé, l'enfance et famille, l'inclusion bancaire, la gouvernance des politiques de solidarité. La troisième partie s'intéresse à la mise en œuvre territoriale du plan à partir des schémas régionaux réalisés par les préfectures de région comme recommandé par le précédent rapport. »
Voir aussi le bilan du plan pluriannuel par le collectif Alerte et ses propositions
Loi de santé : Marisol Touraine annonce quatre groupes de travail avec les professionnels de santé pour faire évoluer le texte avant son passage au Parlement (Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, janvier 2015)
« Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, annonce la constitution de quatre groupes de travail pour faire évoluer certains articles du projet de loi de santé, sur : le tiers payant, l'organisation des soins de proximité dans les territoires, l'évolution de certaines compétences médicales, les liens entre médecins spécialistes, cliniques privées lucratives et service public hospitalier. Chaque groupe de travail associera des représentants des professionnels de santé concernés. Un premier retour est attendu mi-février. L'objectif est de parvenir, d'ici au débat parlementaire prévu début avril, à un texte de loi qui réponde aux inquiétudes exprimées au cours des dernières semaines. La ministre ouvre par ailleurs deux chantiers spécifiques sur la revalorisation de la médecine générale et la place de la médecine spécialisée libérale dans notre système de soins. »
Voir le communiqué du 20 janvier 2015 sur le site du ministère
Voir aussi la note de Nile sur le projet de loi de santé
Loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2015 (Note de nile, janvier 2015)
« Cette note de Nile synthétise les différents articles de la loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2015 publiée au Journal Officiel le 24 décembre 2014. Elle décrit les articles, met en exergue les décrets précisant les dispositions de la loi à venir, ainsi que la disposition et l'article censurés par le Conseil constitutionnel suite à la saisine de celui-ci par plus de 60 sénateurs et de 60 députés, respectivement les 3 et 5 décembre 2014. »
Note de Nile « Loi de Financement de la Sécurité sociale 2015 », 15 janvier 2015
Rapport sur la situation mondiale des maladies non transmissibles 2014 (Organisation mondiale de la santé (OMS), janvier 2015)
« Selon le deuxième rapport publié par l'OMS sur les maladies non transmissibles, les gouvernements doivent agir d'urgence pour atteindre les cibles mondiales relatives à la réduction de la charge des maladies non transmissibles afin d'éviter que, chaque année, 16 millions de personnes ne décèdent prématurément – avant l'âge de 70 ans – de maladies cardiaques ou pulmonaires, d'un accident vasculaire cérébral, d'un cancer ou du diabète. »
Le communiqué de l'OMS du 19 janvier 2015
Le rapport de l'OMS sur la situation mondiale des maladies non transmissibles 2014
Protection sociale et inégalités sociales de santé (Mondes sociaux, février 2015)
« La santé fait l'objet d'une double régulation : la régulation thérapeutique d'organismes individuels affectés par des troubles et une régulation sociale visant le bien-être de populations. à partir du moment où l'on perçoit la maladie d'abord et surtout comme un trouble individuel, on tend à considérer que la régulation sociale relève de la « prévoyance des individus ». L'intervention de l'état est-elle nécessaire pour protéger et promouvoir la santé des citoyens ? Lorsque la réponse a été affirmative (loi sur les accidents du travail en 1898, obligation de la vaccination antivariolique en 1902…), le nouveau problème à résoudre a été de déterminer de quels risques majeurs l'état devait protéger ses citoyens. Dans les sociétés occidentales, la réponse a donné lieu à une variété de systèmes de protection sociale… »
Lire l'article de Marcel Drulhe, dans la rubrique « Deux ou trois choses sur… » du magazine électronique des sciences humaines et sociales toulousaines Mondes sociaux, 2015/02
Les facteurs de risques psychosociaux en France et en Europe. Une comparaison à travers l'enquête européenne sur les conditions de travail (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), décembre 2014)
« En France, les salariés déclarent plus souvent que leurs horaires de travail s'accordent mal avec leurs engagements sociaux et familiaux (21 %), contrairement aux salariés au Danemark, aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne (respectivement 6 %, 9 % et 13 %). De même, 45 % des salariés en France parviennent difficilement à prendre une ou deux heures sur leur temps de travail afin de traiter des problèmes personnels ou familiaux, contre 15 % en Suède ou aux Pays-Bas. Relativement à la plupart des autres pays de l'Union, les rapports sociaux au travail, notamment avec la hiérarchie, apparaissent de moins bonne qualité en France. Près de 20 % des salariés déclarent n'être jamais ou rarement soutenus par leur supérieur contre 6 % en Irlande, mais 30 % en Allemagne. 3 % signalent subir des discriminations au travail, soit autant qu'en Belgique ou au Luxembourg, mais bien plus qu'en Italie, Lituanie ou Roumanie. Le sentiment d'insécurité de l'emploi et du revenu est un peu moins fort en France que dans l'ensemble de l'Union européenne, mais les salariés pensent beaucoup plus souvent qu'ils ne pourront pas faire le même travail lorsqu'ils auront 60 ans. »
Dares analyses n° 100, 2014/12
Intégration d'infirmiers au sein de cabinets de médecine générale : l'opinion des médecins généralistes des Pays de la Loire (Observatoire régional de la santé (ORS) et Union régionale des professionnels de santé-médecins libéraux des Pays de la Loire (URPSML), décembre 2014)
« L'intégration d'infirmiers au sein de cabinets médicaux pour des missions spécifiques de suivi de certains patients à risque ou atteints de pathologies chroniques est expérimentée depuis plusieurs années, en particulier dans le cadre du protocole ASALéE. Ce protocole, qui peut concerner les diabétiques de type 2, les patients à risque cardiovasculaire, les fumeurs à risque de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), les personnes âgées, s'étend aujourd'hui dans plusieurs régions, dont les Pays de la Loire. L'opinion des généralistes par rapport à ces nouveaux modes d'organisation varie notamment en fonction de l'âge et des conditions d'exercice des médecins, mais également selon le type d'actes confiés aux infirmiers, et en fonction des régions. Dans les Pays de la Loire, l'adhésion à ces nouvelles pratiques est nettement plus forte qu'en moyenne en France. »
Panel en médecine générale 2010-2012 Pays de la Loire, n° 10, 2014/12
Quelle santé à domicile pour demain ? Enjeux et perspectives (Fédération des prestataires de santé à domicile (Fedepsad), janvier 2015)
« La Fédération des prestataires de santé à
domicile a mené un travail prospectif pour envisager les
évolutions prévisibles de la santé à domicile dans les
prochaines années et examiner les solutions nouvelles qui vont
permettre d'absorber l'afflux de nouveaux patients.
Six axes structurants ont été retenus, autour de l'économie de
la santé, des nouvelles technologies, de l'organisation de la
chaîne de soins… chacun porteur d'enjeux spécifiques pour
l'avenir du système sanitaire français. »
Rapport de la Fedepsad « Quelle santé à domicile pour demain ? », 2015/01
Voir aussi les propositions de la Fedepsad : « Le domicile, levier d'optimisation du système de santé », 2015/01
Euro Health Consumer Index 2014 - Indice européen des consommateurs de soins de santé (Health Consumer Powerhouse, janvier 2015)
« L'Indice européen des consommateurs de soins de santé classe 36 pays plus l'écosse, en fonction de 42 indicateurs portant sur les droits des patients, les délais d'attente, les résultats médicaux et l'éventail de services et de médicaments disponibles, etc. La France occupe la 11e position du classement 2014, entre l'Autriche et la Suède. Soit une perte de deux places depuis 2013, ce qui confirme sa tendance à la régression par rapport aux autres pays européens.
Les Pays-Bas arrivent toujours en tête du classement suivis de la Suisse, de la Norvège, de la Finlande, du Danemark et de la Belgique. »
Rapport, indicateurs, résultats par pays…
Portugal : évaluation de la capacité des systèmes de santé à gérer l'afflux soudain de nombreux migrants. Rapport conjoint sur une mission du ministère portugais de la Santé, du Centre international pour la migration, la santé et le développement, et du Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe (OMS, 2014)
« Le caractère imprévisible de la migration exige que les états membres renforcent la préparation de leur système de santé afin de gérer un éventuel afflux important de populations déplacées, et investissent dans la mise en place de capacités de gestion des urgences et de mécanismes efficaces de coordination multisectorielle. L'afflux de migrants, notamment dans les pays d'Europe méridionale, a souligné la nécessité de recenser les meilleures pratiques, de procéder à un échange de données d'expérience et d'engager un dialogue politique efficace entre les parties prenantes. Dans cette optique, le ministère portugais de la Santé et le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe ont effectué une évaluation conjointe de la capacité du système de santé du pays à gérer l'afflux de nombreux migrants. Le Portugal prend actuellement des mesures conformes à la résolution WHA61.17 adoptée en 2008 par l'Assemblée mondiale de la santé et à la Consultation mondiale sur la santé des migrants menée en 2010 à Madrid (Espagne). Le Portugal peut être considéré à maints égards comme un modèle d'intégration des migrants, bien que l'on puisse encore renforcer la planification et les capacités d'intervention d'urgence. »
Télécharger le rapport (en anglais)